Macron critique la « division », Villani reste « déterminé à aller jusqu’au bout »
Après une sévère mise en garde lundi soir par Emmanuel Macron contre les "divisions", le candidat LREM dissident à la mairie de...

Macron critique la « division », Villani reste « déterminé à aller jusqu’au bout »

Après une sévère mise en garde lundi soir par Emmanuel Macron contre les "divisions", le candidat LREM dissident à la mairie de...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Après une sévère mise en garde lundi soir par Emmanuel Macron contre les "divisions", le candidat LREM dissident à la mairie de Paris Cédric Villani a assuré qu'il était "déterminé à aller jusqu'au bout".

Lors d'une rencontre avec les parlementaires de la majorité et membres du gouvernement, le président a critiqué ceux qui au sein de LREM "disent que notre commission d’investiture est ceci et cela" car "ils oublient qui les ont faits", selon des propos rapportés par des participants. "Ce qui est mortel en politique, c'est la division", a ajouté le chef de l'Etat, qui a aussi appelé à "un maximum d’intelligence collective".

"Il faut passer ce moment (des municipales, ndlr), ce test de solidité, ne pas oublier la bienveillance. On ne va peut-être pas être d’accord, mais on y va ensemble", a encore martelé M. Macron, d'après des participants.

L'Elysée a ensuite précisé à l'AFP que "les propos du président ne visaient pas Villani et il était satisfait de le voir présent" à cette réception.

Le député Cédric Villani, dissident face au candidat investi par LREM à Paris Benjamin Griveaux, était présent dans l'assistance. Semblant mal à l'aise à la sortie de la réception, il a affirmé à la presse qu'il poursuivait sa "démarche" et qu'il "était déterminé à aller jusqu'au bout".

Il a ajouté qu'il n'entrerait "jamais dans la division". "Mon propos n'est pas d'attaquer tel ou tel, mon propos est de rassembler et de continuer ma démarche. Je suis allé rencontrer, écouter".

"Ce soir j'ai eu l'occasion de parler avec beaucoup de monde mais le président était très occupé", a poursuivi le député.

"Je n'ai pas fait de demande de sortir de la République en marche, c'est une démarche de liberté qui s'inscrit avant tout au service des Parisiens et des Parisiennes, ce n'est pas une démarche d'appareil. Je ne suis en guerre contre personne", a encore dit M. Villani.

D'autres participants ont eu eux le sentiment que Cédric Villani était visé. "Il est arrivé. Il ne savait pas très bien comment se positionner. Le président a parlé de la division dès sa cinquième phrase. En creux ça s'adressait à lui", a affirmé un député.

Sa collègue Aurore Bergé, porte-parole de LREM, a souligné qu'"aujourd'hui on a une échéance majeure à Paris. On a un candidat qui s'appelle Benjamin Griveaux. Je crois que le président a été clair sur le risque que la division nous ferait courir".

Partager cet article

Dans la même thématique

Macron critique la « division », Villani reste « déterminé à aller jusqu’au bout »
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le