Macron critiqué pour avoir évoqué « les gens qui ne sont rien »
Plusieurs responsables politiques ont critiqué dimanche Emmanuel Macron, pour avoir évoqué jeudi, lors d'une rencontre avec des...

Macron critiqué pour avoir évoqué « les gens qui ne sont rien »

Plusieurs responsables politiques ont critiqué dimanche Emmanuel Macron, pour avoir évoqué jeudi, lors d'une rencontre avec des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Plusieurs responsables politiques ont critiqué dimanche Emmanuel Macron, pour avoir évoqué jeudi, lors d'une rencontre avec des entrepreneurs, "les gens qui ne sont rien", beaucoup voyant du "mépris" dans cette formule.

"Ce propos est terrible et indigne mais tellement révélateur de la pensée macroniste", a tweeté la présidente du FN Marine Le Pen.

"Le président de la République, (...) ses propos ont été profondément méprisants pour les Français, il devrait s'excuser", a estimé pour sa part le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan lors d'un entretien sur France 3.

"Nous ne sommes rien? Soyons tout!" a écrit le porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste Olivier Besancenot, en ajoutant le mot-dièse "internationale", tandis que de son côté le socialiste Gérard Filoche évoquait du "mépris de classe".

"Mais quel mépris!" s'est aussi exclamé l'ancien ministre LR Thierry Mariani.

Lors de l'inauguration du plus grand incubateur de start-up au monde, Station F, installé dans la Halle Freyssinet à Paris, le chef de l'Etat avait invité les entrepreneurs présents à "transformer notre pays", notant que "réussir ce n'est pas seulement gagner de l'argent, c'est aussi faire réussir ceux qu'on aime, réduire les inégalités, aider à transformer la société".

Notant que ce lieu était une ancienne gare, il avait aussi fait remarquer que "une gare, c'est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien, parce que c'est un lieu où on passe, un lieu que l'on partage (...)".

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01059366_000001
7min

Politique

Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : « Ce n’est pas la gauche contre la droite, mais un modèle démocratique contre un modèle illibéral »

Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.

Le

Macron critiqué pour avoir évoqué « les gens qui ne sont rien »
5min

Politique

Mobilisation du 18 septembre : « Soit une politique de rupture est menée, soit on continue à mettre la pression »

A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.

Le

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le