Macron de nouveau interpellé sur les carburants à Charleville-Mézières

Macron de nouveau interpellé sur les carburants à Charleville-Mézières

"Je sais qu'il y a des gens qui râlent. Je tiendrai bon", a réaffirmé mercredi Emmanuel Macron, de nouveau interpellé par des...
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"Je sais qu'il y a des gens qui râlent. Je tiendrai bon", a réaffirmé mercredi Emmanuel Macron, de nouveau interpellé par des habitants de Charleville-Mézières sur la hausse des prix des carburants avant la tenue d'un Conseil des ministres décentralisé.

"Macron démission!" d'un côté, "Soyez courageux, ne lâchez pas" de l'autre: le chef de l'Etat a été de nouveau confronté aux critiques et aux encouragements en déambulant dans les rues de la préfecture des Ardennes.

"Je suis avec vous et je continuerai. Je sais qu'il y a des gens qui râlent", a-t-il déclaré. "Je tiendrai bon, ne vous inquiétez pas", a-t-il ajouté en appelant ses partisans à "expliquer les choses, car sinon on n'entend que les râleurs".

Les membres du gouvernement sont arrivés à pied de la gare de Charleville-Mézières, après être venus par train de Paris, pour participer au Conseil des ministres dans la préfecture.

"Servez les Français, monsieur le président!", "Vous êtes un escroc", "Attendez le 17 (novembre), vous allez voir" ont été parmi les critiques lancées par des personnes sur le passage du président.

Un mouvement de protestation contre la hausse de la fiscalité des carburants a été prévu le 17 novembre, soutenu par différents partis d'opposition.

Comme la veille à Verdun (Meuse), Emmanuel Macron a de nouveau expliqué que "les trois-quarts de l'augmentation" des prix des carburants étaient dûs à "la hausse des prix mondiaux" du pétrole.

Avec la remontée des cours du brut, depuis un an les cours du gazole ont grimpé de 35% et ceux de l'essence de 28%, tandis que la marge de distribution a progressé d'environ 40%, reflétant notamment l'évolution des coûts de transport et la répercussion par les distributeurs de nouvelles obligations de financement d'opération d'économies d'énergie. De leur côté, les taxes sur le gazole ont augmenté de 14% et de 7,5% pour l'essence en un an. Ces données sont communiquées par l'Union française des industries pétrolières (Ufip).

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