Macron décoche des flèches contre Le Pen, Mélenchon et Fillon
Emmanuel Macron a fait flèche de tout bois lundi contre ses principaux adversaires à l'élection présidentielle, fustigeant le ...

Macron décoche des flèches contre Le Pen, Mélenchon et Fillon

Emmanuel Macron a fait flèche de tout bois lundi contre ses principaux adversaires à l'élection présidentielle, fustigeant le ...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Emmanuel Macron a fait flèche de tout bois lundi contre ses principaux adversaires à l'élection présidentielle, fustigeant le "vrai visage de l'extrême droite" incarnée par Marine Le Pen, "l'angélisme" voire "l'irresponsabilité" de Jean-Luc Mélenchon et le "problème avec la vérité" de François Fillon.

M. Macron, qui tenait une conférence de presse à Paris sur le thème du terrorisme, a ouvert une parenthèse pour épingler ses concurrents, alors que les écarts se resserrent à 13 jours du premier tour du scrutin selon les sondages.

Après que Mme Le Pen a jugé dimanche que "la France n'est pas responsable" de la rafle du Vel d'Hiv en 1942, M. Macron a dénoncé une "faute politique et historique lourde".

"Jacques Chirac avait raison de reconnaître la responsabilité de la France", a affirmé le candidat d'En Marche. "Y revenir (...) c'est le signe que Marine Le Pen est bien la fille de Jean-Marie Le Pen, si d'aucuns en doutait encore aujourd'hui. C'est le vrai visage de l'extrême droite française, c'est le visage que je combats", a-t-il insisté.

Sans y être invité, M. Macron a également réagi au "grand discours sur la paix" prononcé dimanche à Marseille par Jean-Luc Mélenchon.

"Ce qu'il propose ce n'est pas la paix. Il propose de nous désarmer et de penser que tout va bien se passer. Au mieux c'est de l'angélisme, au pire c'est de l'irresponsabilité", a-t-il dit.

"Si la paix que défend Jean-Luc Mélenchon c'est la paix de Vladimir Poutine, très peu pour moi. Si la paix que propose Jean-Luc Mélenchon, c'est de désarmer la France de manière unilatérale devant celles et ceux qui nous attaquent, très peu pour moi", a poursuivi M. Macron. "La paix ne se décrète jamais d'elle-même, sinon c'est la paix des autres", a-t-il dit.

M. Macron a enfin réservé une virulente sortie à François Fillon, "candidat de la droite des affaires". Selon Le Figaro, M. Fillon disposerait d'un SMS que lui aurait envoyé l'ancien ministre de l'Economie dans lequel il se déclarerait en faveur de la déchéance de nationalité.

"François Fillon a un problème avec la vérité, c'est désormais manifeste", a rétorqué M. Macron, en affirmant avoir "toujours eu la même position sur la déchéance de nationalité".

"Je n'ai jamais échangé sur ce sujet le moindre SMS avec François Fillon", a-t-il ajouté, en ajoutant que pour M. Fillon "la perte de repères ne commence pas aujourd'hui".

Dans la même thématique

Macron décoche des flèches contre Le Pen, Mélenchon et Fillon
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Macron décoche des flèches contre Le Pen, Mélenchon et Fillon
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Macron décoche des flèches contre Le Pen, Mélenchon et Fillon
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le