Macron devant le Congrès : « un bel hommage aux parlementaires », selon Rugy
Le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, a estimé que la décision d'Emmanuel Macron de s'adresser lundi au...

Macron devant le Congrès : « un bel hommage aux parlementaires », selon Rugy

Le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, a estimé que la décision d'Emmanuel Macron de s'adresser lundi au...
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Le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, a estimé que la décision d'Emmanuel Macron de s'adresser lundi au Parlement réuni en Congrès, était "un bel hommage aux parlementaires".

"Emmanuel Macron fait ce qu'il a dit. Il avait dit pendant la campagne qu'il souhaiterait s'exprimer une fois par an devant les parlementaires réunis en Congrès", a-t-il souligné sur RTL. "C'est un bel hommage aux parlementaires. Le premier grand discours aux Français, il le fait devant les parlementaires et à travers eux il s'adresse aux Français, a poursuivi M. de Rugy (la République en marche).

Interrogé sur la décision d'une partie de l'opposition de boycotter le discours du chef de l'Etat, il a estimé qu'"il serait bien que les uns et les autres se disent que la campagne électorale est finie et que maintenant nous sommes dans le fonctionnement normal des institutions".

M. de Rugy a par ailleurs estimé que "chacun est dans son rôle", le chef de l'Etat s'adressant lundi aux parlementaires pour "fixer le cap, les grandes orientations du quinquennat", avant la déclaration de politique générale du Premier ministre qui "va donner la feuille de route" mardi.

A propos de la réduction envisagée du nombre de parlementaires et de l'introduction d'une dose de proportionnelle dans le mode de scrutin législatif, il a estimé que "cela fait partie des grandes orientations qu'il faut fixer tout de suite et dire tout de suite quelles sont les échéances".

"Je crois que le président de la République a l'intention de le faire cet après-midi, de donner une méthode et de redire quels sont ses engagements sur les réformes démocratiques", a-t-il poursuivi.

"On veut réduire le nombre de députés de 30%, ça veut dire qu'on arrivera à 400 et quelques députés au lieu de 577", a-t-il souligné. "Si sur les 400 députés vous avez une centaine de députés élus à la proportionnelle, ce serait un progrès très important dans l'expression de la diversité politique", a-t-il ajouté à propos de la "dose" de proportionnelle envisageable.

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