Macron emprunte 8 millions d’euros pour sa campagne
L'ancien ministre de l'Economie Emmanuel Macron a annoncé dimanche au quotidien La Croix qu'il empruntait 8 millions d'euros pour...

Macron emprunte 8 millions d’euros pour sa campagne

L'ancien ministre de l'Economie Emmanuel Macron a annoncé dimanche au quotidien La Croix qu'il empruntait 8 millions d'euros pour...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien ministre de l'Economie Emmanuel Macron a annoncé dimanche au quotidien La Croix qu'il empruntait 8 millions d'euros pour financer sa campagne présidentielle.

"Je suis en train de finaliser un emprunt bancaire personnel de 8 millions pour être en concurrence réaliste avec mes opposants à la présidentielle", a déclaré M. Macron dans un entretien à paraître lundi et mis en ligne dimanche.

Interrogé sur le financement de sa campagne, M. Macron n'avance pas de chiffre total à ce sujet. "Nous ne vivons que de dons privés", dit-il.

Son entourage avait affirmé il y a deux semaines avoir collecté environ 6,5 millions d'euros de dons de particuliers. Il citait "plus de 20.000 donateurs".

"Selon la loi électorale, nous avons refusé tout don d’entreprise ou de personne morale de droit privé et accepté des dons de personnes physiques entre 1 et 7.500 €. Un peu plus de 30.000 personnes ont donné, avec un montant médian de 50 €. Environ 2 % des dons dépassent 5.000 €", précise M. Macron dans La Croix. Il se dit "atterré par les insinuations de certains alors que nous respectons rigoureusement la loi".

"Ceux qui nous demandent de révéler le nom de donateurs devraient savoir que le secret fiscal s’y oppose", dit-il.

Il y a deux mois Jean-Luc Mélenchon avait annoncé qu'il avait obtenu des prêts bancaires d'un montant total de 8 millions d'euros, lui permettant de financer sa campagne, en plus d'un million d'euros reçus par dons.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Macron emprunte 8 millions d’euros pour sa campagne
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Macron emprunte 8 millions d’euros pour sa campagne
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le