Macron « emprunte au projet de la droite » mais « ça ne suffit pas à définir un homme de droite », selon Virginie Calmels

Macron « emprunte au projet de la droite » mais « ça ne suffit pas à définir un homme de droite », selon Virginie Calmels

Virginie Calmels, première vice-présidente de LR, était ce lundi 11 juin l’invitée de l’Epreuve de vérité, sur Public Sénat, en partenariat avec l’AFP, Radio Classique et Les Echos. Interrogée sur la politique d’Emmanuel Macron qui, économiquement, est dans la ligne des idées défendues depuis longtemps par la droite, la première adjointe d’Alain Juppé à Bordeaux […]
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Virginie Calmels, première vice-présidente de LR, était ce lundi 11 juin l’invitée de l’Epreuve de vérité, sur Public Sénat, en partenariat avec l’AFP, Radio Classique et Les Echos.

Interrogée sur la politique d’Emmanuel Macron qui, économiquement, est dans la ligne des idées défendues depuis longtemps par la droite, la première adjointe d’Alain Juppé à Bordeaux reconnaît qu’« effectivement, si on prend mesure après mesure, on peut se dire qu’il fait des choses qu’il emprunte au projet de la droite ». Elle évoque la réforme de l’ISF, même si l’impôt n’est pas totalement supprimé, les ordonnances sur la loi travail ou encore la réforme de la SNCF, où la droite sénatoriale et le gouvernement ont travaillé main dans la main, avec un accord à la clef ce lundi en commission mixte paritaire.

Reste que, selon Viriginie Calmels, Emmanuel Macron n’est pas pour autant de droite. « Ça ne suffit pas à définir un homme ou femme de droite ». « Sur le communautarisme » elle pointe « une position très ambiguë, pas claire. Emmanuel Macron s’adresse souvent aux différentes communautés ». Autre grief : « Tant que vous ne baissez pas les dépenses publiques », pour Virginie Calmels, vous ne pouvez pas être de droite. Elle estime aussi que la loi asile et immigration « ne traite pas le problème de l’immigration ».

Invité de l’Epreuve de vérité le 7 juin dernier, Jean-François Copé avait lui estimé qu’« Emmanuel Macron, c’est quand même le Président de droite qu’on n’attendait pas. Il faut être tout à faire sincère ».

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Macron « emprunte au projet de la droite » mais « ça ne suffit pas à définir un homme de droite », selon Virginie Calmels
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le