"Mon ennemi, c'est l'assignation à résidence", a déclaré jeudi le candidat à la présidentielle Emmanuel Macron, lors d'une réunion à Saint-Denis, en banlieue parisienne, où il a exposé son "projet d'émancipation" pour les quartiers populaires.
"Moi, j'ai un ennemi, c'est l'assignation à résidence, les gens qui sont bloqués dans leur situation, le regard qui cantonne les gens à leur quartier, leur famille", a affirmé l'ancien banquier d'affaires en parodiant la célèbre attaque de François Hollande contre la "finance" en 2012.
Emmanuel Macron à Saint-Denis, près de Paris, le 30 mars 2017
AFP
Au cours de cette réunion qui s'est transformée en échange avec la salle, une participante a lancé au candidat du mouvement En marche!: "On vous a reproché d'avoir gagné beaucoup d'argent chez Rothschild alors que nous, dans les banlieues, on a envie de vous ressembler!", s'attirant des applaudissements nourris.
Interpellé par une étudiante de Tremblay-en-France sur le problème de la "discrimination à l'adresse", Emmanuel Macron a assuré vouloir "faire tomber le plafond de verre" et oeuvrer pour "débloquer les choses", appelant de ses voeux un "changement culturel et mental fondamental".
"Je suis pour qu'on arrête de stigmatiser les quartiers en n'en parlant que négativement mais je suis aussi pour des politiques différenciées" qui permettent de "réparer les inégalités de départ", a-t-il dit, réaffirmant sa croyance dans les bienfaits de la "discrimination positive".
Emmanuel Macron à Saint-Denis, près de Paris, le 30 mars 2017
AFP
A 24 jours de l'élection présidentielle, l'ancien ministre de l’Économie de François Hollande a rappelé ses mesures-phares en direction des quartiers défavorisés, comme la limitation à douze du nombre d'élèves en CP et en CE1 dans l'éducation prioritaire ou les "emplois francs", soit une prime à une embauche en CDI dans ces quartiers.
"Dans cette République, il y une part qui est à vous, elle est à conquérir. C'est votre responsabilité mais je vous y aiderai", a-t-il conclu.
Israël a mené vendredi, dans la nuit, une série de frappes aériennes contre l’Iran, disant viser une centaine de cibles dont des sites nucléaires. Au moins deux dirigeants des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique du régime, ont été tués dont son chef, le général Hossein Salami. Téhéran a riposté en lançant des drones vers le territoire israélien.
Alors que la proposition d’un impôt sur le patrimoine des plus riches, la taxe Zucman, a été rejetée par la majorité sénatoriale de droite et du centre, les groupes de gauche se coordonnent dans l’optique du budget 2026. Leur intergroupe va préparer des amendements communs.
Alors que le gouvernement cherche 40 milliards d’économies dans le prochain budget 2026, la ministre des Comptes publics a évoqué un éventuel coup de rabot dans le crédit d’impôt bénéficiant aux services à la personne. Pourraient être concernés : le ménage, le jardinage ou les cours particuliers. Matignon temporise.
Ce jeudi, à la quasi-unanimité, le Sénat a adopté le texte du député socialiste Elie Califer visant à reconnaître la responsabilité de l’État et à indemniser les victimes du chlordécone. Les élus ultramarins du groupe macroniste ont néanmoins préféré s’abstenir dénonçant « un renoncement.