Macron en campagne? Il ne peut pas être « le muet du sérail », défend Le Gendre
Emmanuel Macron ne peut pas être "le muet du sérail" en plein grand débat national, a défendu mercredi le chef de file des...

Macron en campagne? Il ne peut pas être « le muet du sérail », défend Le Gendre

Emmanuel Macron ne peut pas être "le muet du sérail" en plein grand débat national, a défendu mercredi le chef de file des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron ne peut pas être "le muet du sérail" en plein grand débat national, a défendu mercredi le chef de file des députés LREM Gilles Le Gendre face aux accusations de "campagne déguisée" du chef de l'Etat.

"En aucun cas" le président de la République n'est en campagne pour les élections européennes du 26 mai lorsqu'il participe à des débats à travers la France: "le grand débat porte très peu sur les élections européennes donc il n'y a aucun rapport", et le calcul des temps de parole se fera "en temps voulu" lorsque la campagne sera effectivement lancée, a fait valoir M. Le Gendre sur LCI.

Et "le président de la République c'est quelques réunions sur des milliers de réunions".

La raison des attaques de l'opposition sur ce thème est selon lui liée au fait que "nos opposants espéraient que ce grand débat soit un échec (...) et c'est un immense succès notamment parce que le président l'a imaginé et qu'il participe, et que d'une certaine manière il en fait la promotion en s'y engageant lui-même".

"Qu'est-ce qu'ils veulent Jean-Luc Mélenchon et Laurent Wauquiez ? Que le président soit le muet du sérail ? (...) Alors que tous les Français sont appelés à dialoguer, qu'il soit bloqué dans son palais avec l'interdiction de parler? C'est pas la conception que nous avons de la démocratie", a tranché Gilles Le Gendre.

Partager cet article

Dans la même thématique

6min

Politique

Municipales 2026 : l’absence de budget au 31 décembre peut-elle impacter l’organisation des élections ?

Si le budget de la sécurité de sociale a été adopté par l’Assemblée nationale mardi, rien ne promet un même sort au projet de loi de finances, pour lequel les voies de compromis sont encore plus minces. En cas de non-accord sur le texte, le gouvernement serait contraint de recourir à une loi spéciale. Une piste qui éveille des inquiétudes quant à l’organisation des municipales, dont l’enveloppe est estimée à 200 millions d’euros.

Le

Paris: Gerard Larcher concertation E. Macron
3min

Politique

Budget : à la recherche d’un compromis, Emmanuel Macron reçoit Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet

A une semaine de la réunion de la commission mixte paritaire sur le budget, Emmanuel Macron a reçu jeudi les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, en présence de Sébastien Lecornu. Le sort du projet de loi de finances repose en partie sur les chances de voir les députés et sénateurs trouver un compromis, sous peine de retravailler sur le budget en début d’année 2026.

Le