Macron en Polynésie en avril 2020

Macron en Polynésie en avril 2020

Emmanuel Macron se rendra en Polynésie française en avril 2020, pour y organiser notamment un "One Planet Summit océanien" sur le...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Emmanuel Macron se rendra en Polynésie française en avril 2020, pour y organiser notamment un "One Planet Summit océanien" sur le climat, a annoncé vendredi le président de la Polynésie Edouard Fritch à l'issue d'une rencontre à l'Elysée.

"Après les élections municipales, le président de la République se rendra en Polynésie", a expliqué Edouard Fritch devant la presse. "Le mois d'avril a été retenu", a-t-il ajouté.

Il souhaite organiser en Polynésie française un "One Planet Summit océanien", une réunion internationale sur le changement climatique qui s'adressera principalement aux petits pays du Pacifique, a précisé M. Fritch.

Un deuxième volet du déplacement concernera "les problématiques de la Polynésie elle-même", a-t-il ajouté.

Emmanuel Macron a signé vendredi matin, en présence du président de Polynésie, du président de l'Assemblée territoriale polynésienne et des parlementaires polynésiens, la promulgation de la loi sur la réforme du statut de la Polynésie, adoptée en mai dernier, qui reconnaît le rôle joué par ce territoire dans le développement de la capacité de dissuasion nucléaire française.

En Polynésie française, de 1966 à 1996, les atolls de Mururoa et Fangataufa ont été le théâtre de 193 essais nucléaires, qui ont eu des effets sur la santé et l'environnement des populations.

Mais cette reconnaissance que la Polynésie française a été "mise à contribution" par la France dans "la construction de la capacité de dissuasion nucléaire et à la défense de la Nation"-, qui avait été inscrite dans une loi organique, a été déclassée par le conseil constitutionnel, qui a estimé que cette mesure avait le caractère d'une simple loi.

Emmanuel Macron "a exprimé ses regrets de voir cette partie déclassée, mais elle est (quand même, ndlr) dans la loi", a expliqué Edouard Fritch. "Nous devons envisager ensemble, plus tard, de consolider cette reconnaissance par l'Etat du +fait nucléaire+", a-t-il ajouté.

Par ailleurs, plusieurs dispositions qui ont également été censurées par le Conseil constitutionnel (sur la compétence des communes en matière de crématoriums, le droit successoral applicable en Polynésie française notamment) font "l'objet d'une proposition de loi" de parlementaires de La République en marche, qui va être examinée dès la semaine prochaine en commission, a précisé M. Fritch.

Dans la même thématique

Macron en Polynésie en avril 2020
3min

Politique

Emmanuel Macron annonce la nomination d’un gouvernement « d’intérêt général » « dans les prochains jours »

Dans une courte allocution, le Président a dessiné l’agenda des prochaines semaines après la censure du gouvernement Barnier : nomination d’un gouvernement « d’intérêt général » resserré, mais rassemblant « toutes les forces de l’arc républicain » et nouvelles discussions budgétaires en janvier. En attendant, une loi spéciale reconduisant le budget précédent sera votée « mi-décembre. »

Le

Paris : Censure motion vote and weekly question session to the government at the National Assembly
7min

Politique

Accord de non-censure : l’idée fait son chemin à Renaissance

Chez Renaissance, plusieurs députés et sénateurs défendent l’idée d’un pacte de « non-censure », du PS au LR en passant par le bloc central, qui permettrait au prochain premier ministre de durer plus de trois mois. Gabriel Attal, à la tête du groupe EPR, soutient le principe en privé, tout comme son homologue du Sénat, François Patriat. Mais en interne, certains députés Renaissance sont en réalité plus circonspects.

Le

Paris: Emmanuel Macron Receives Nigerian President Bola Tinubu
5min

Politique

Crise politique : quelles sont les conditions pour déclencher l’article 16 de la Constitution ?

A quelques heures de l’allocution du chef de l’Etat qui s’exprimera sur les conséquences de la censure du gouvernement Barnier dont il a accepté la démission, une interrogation émerge sur les réseaux sociaux. Emmanuel Macron peut-il avoir recours à l’article 16 de la Constitution ? Un article qui donne des pouvoirs exceptionnels au président de la République.

Le