Emmanuel Macron a estimé dimanche que les différents mouvements sociaux en cours ne correspondaient "pas à une coagulation" des "mécontentements", qu'il a assuré par ailleurs "entendre" et "respecter".
"Je conteste l'orientation de votre question qui viserait à voir une logique ou à vouloir créer une coagulation dans ces mécontentements. Il n'y en a pas tant que cela. Le mécontentement des cheminots a peu à voir avec le mal-être profondément légitime à l'hôpital qui dure depuis des années...", a répondu le chef de l'Etat sur BFMTV/RMC/Mediapart.
"J'entends toutes les colères", a-t-il ajouté, citant celle des cheminots, en grève en pointillés depuis début avril. "C'est une colère que je comprends, que je respecte mais qui est liée à une décision que nous prenons, que j'assume, une réforme que nous mènerons jusqu'au bout", a-t-il développé.
Il a rappelé que s'il avait "dès le jour de (son) investiture" évoqué le besoin de "réconcilier le pays", ça ne se ferait "pas du jour au lendemain".