Macron « envisage » de se rendre en Iran à l’invitation du président Rohani
Le président français Emmanuel Macron "envisage" de se rendre en Iran, à l’invitation du président Hassan Rohani, a annoncé l...

Macron « envisage » de se rendre en Iran à l’invitation du président Rohani

Le président français Emmanuel Macron "envisage" de se rendre en Iran, à l’invitation du président Hassan Rohani, a annoncé l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le président français Emmanuel Macron "envisage" de se rendre en Iran, à l’invitation du président Hassan Rohani, a annoncé l'Elysée, ce qui serait la première visite d’un chef d’Etat ou de gouvernement français en Iran depuis 1976.

Les deux présidents se sont entretenus vendredi après-midi par téléphone, Emmanuel Macron rappelant "l’attachement de la France" à l'accord sur le nucléaire iranien, que le président américain Donald Trump avait décidé peu avant ne pas certifier.

"Un déplacement en Iran du président, à l’invitation du président Rohani, a été envisagé", selon l'Elysée. La présidence iranienne a elle évoqué sur son site une visite "l'année prochaine".

La dernière visite à un si haut niveau remonte à 1976, lorsque le président Valéry Giscard d'Estaing s'était rendu en visite officielle en Iran. Auparavant, en 1971, le Premier ministre Jacques Chaban-Delmas était venu pour la célébration des 2.500 ans de la Perse par le Chah.

Emmanuel Macron a rappelé que les décisions des Etats-Unis "ne mettraient pas fin à l’accord sur le nucléaire iranien, et qu’avec l’ensemble des parties la France et ses partenaires européens continueraient à mettre en oeuvre leurs engagements".

Il a cependant jugé nécessaire, pour poursuivre l'accord, "le dialogue et les progrès sur des sujets qui ne relèvent pas de l’accord de 2015, mais qui sont fondamentaux dans le contexte stratégique actuel, en particulier les préoccupations liées au programme balistique iranien et les questions de sécurité régionale".

La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni se sont dits vendredi soir "préoccupés par les implications" de la décision du président américain Donald Trump de ne pas "recertifier" l'accord sur le nucléaire iranien.

Le président français a par ailleurs fait part à son homologue iranien "de son souhait de travailler avec l’Iran à une solution politique durable à la crise syrienne".

Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, se rendra en Iran dans les prochaines semaines pour évoquer ces points avec son homologue Javad Zarif.

M. Rohani a lui assuré "que l’Iran continuerait à mettre en oeuvre ses engagements" au titre de l'accord, précise l'Elysée.

Dans la même thématique

Macron « envisage » de se rendre en Iran à l’invitation du président Rohani
4min

Politique

Dès 2026, Stéphane Séjourné veut « introduire des clauses d’achats européens » dans les marchés publics européens

Au moment où, de nouveau, Donald Trump menace d’augmenter les droits de douane de 50% pour les pays de l’Union européenne, Stéphane Séjourné revient sur la stratégie à adopter : renforcement du marché intérieur, Buy European Act, réciprocité, et nouvelles ressources propres… Pour lui, l’Europe doit être le premier marché des Européens.  Il détaille son ambition dans l’émission Ici L’Europe, présentée par Caroline de Camaret.

Le

BRUNO RETAILLEAU LE HAVRE
10min

Politique

Retailleau, Philippe, Attal : en 2027, y aura-t-il « que des cadavres à la fin » ?

Entre Bruno Retailleau, nouvel homme fort de la droite, Edouard Philippe, déjà candidat pour 2027, Gabriel Attal, qui rêve de l’être, Gérald Darmanin et les autres, la division menace le socle commun pour la présidentielle. La machine à perdre est-elle en marche ? A moins que certains rapprochements s’opèrent, à l’approche du scrutin…

Le

Taxi Blockades in Marseille
6min

Politique

Colère des taxis : la réforme du transport sanitaire, une piste d’économies inflammable

Vent debout contre le projet de nouvelle tarification de l’Assurance maladie, les représentants des chauffeurs de taxi sont attendus, samedi, au ministère des Transports pour une réunion avec François Bayrou. Mais l’exécutif a d’ores et déjà indiqué qu’il ne fera pas « machine arrière », soutenant son objectif de baisse des dépenses présenté lors de l’examen budget de la Sécurité sociale. Au Sénat, les élus mettent en balance les impératifs de santé et d'économie.

Le