Macron et Benalla ont échangé à deux reprises depuis l’été
Emmanuel Macron a indiqué à ses conseillers avoir échangé à deux reprises, "de manière laconique", depuis l'été avec Alexandre...

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Emmanuel Macron a indiqué à ses conseillers avoir échangé à deux reprises, "de manière laconique", depuis l'été avec Alexandre...
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Emmanuel Macron a indiqué à ses conseillers avoir échangé à deux reprises, "de manière laconique", depuis l'été avec Alexandre Benalla, a confirmé mercredi l'Elysée après des informations du Canard Enchaîné.

Le chef de l'Etat a fait cette mise au point à des proches lundi, quelques heures après que l'ex-chargé de mission a affirmé à Mediapart avoir continué à échanger régulièrement avec lui, via la messagerie Telegram, depuis son licenciement de l'Elysée.

Emmanuel Macron a reconnu avoir reçu une multitude de messages, souvent "lunaires" d'Alexandre Benalla, auxquels il n'a pas répondu, "sauf deux fois, de manière laconique", selon ses propos rapportés au Canard enchaîné et confirmés par l'Elysée. "Deux messages un point c'est tout", a-t-il ajouté.

"En juillet, au moment de l'affaire, j'étais inquiet de son état: je lui ai donc demandé comment il allait", a rapporté le président. Puis, il a répondu à un message d'Alexandre Benalla lui disant que "quelqu'un" disait du mal de lui dans des dîners en ville. "Qui?", lui a-t-il demandé, sans obtenir de réponse, selon l'hebdomadaire.

Pour Emmanuel Macron, "Benalla essaie de monnayer une prétendue proximité avec moi et il trouve preneur auprès de réseaux que j'ai toujours combattus et qui m'attaquent sans limite. Benalla n'est que leur idiot utile", relate le Canard enchaîné.

Alexandre Benalla a affirmé à Mediapart avoir conservé la preuve de ces échanges sur son téléphone portable.

Si ce dernier et Mediapart "ont des échanges, qu'ils les produisent!", a lancé Emmanuel Macron devant ses conseillers, selon le journal.

La présidence avait assuré ne plus entretenir aucun contact avec l'ancien chargé de mission après son licenciement le 19 juillet après sa mise en cause pour des violences le 1er mai.

Ces derniers jours, la presse a révélé qu'Alexandre Benalla disposait toujours de passeports diplomatiques, et qu'il effectuait des voyages d'affaires auprès de dirigeants africains, suscitant une nouvelle controverse.

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