Avant la commission mixte paritaire sur le budget, les oppositions formulent leurs réserves sur le texte issu du Sénat. Sur le plateau de Parlement Hebdo, l'écologiste Guillaume Gontard dénonce un budget « totalement austéritaire », le député RN, Gaëtan Dussausaye, évoque un « budget de punition sociale ». Néanmoins, le fond des critiques et la position à adopter en cas de recours au 49-3 divergent.
Macron et Hamon, les plus aptes à améliorer la situation de l’école, selon un sondage
Par Public Sénat
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Dans ce premier volet d’une série d’enquêtes hebdomadaires consacrées au regard des Français sur les grands enjeux de l’élection présidentielle, 69% des personnes interrogées estiment que, de manière générale, l’école fonctionne « mal ». Ils ne sont que 29% à penser qu’elle fonctionne « assez bien », et 2% « très bien ».
Si une majorité de personnes considèrent que l’école maternelle et l’école primaire fonctionnent « bien » (respectivement 82% et 53%), c’est en revanche loin d’être le cas pour le secondaire. Les deux tiers (67%) pensent que l’école fonctionne « mal » au lycée. Cette proportion monte à 74% pour le collège.
Bon nombre de Français expriment une inquiétude, mais l’éducation sera-t-elle déterminante dans le vote des électeurs ? Sur une échelle de 1 à 10, l’enjeu de l’éducation est placé à 6,1 par les personnes interrogées.
Lutte contre l’échec et acquisition des savoirs fondamentaux sont les priorités
Les Français attendent des candidats à l’élection présidentielle qu’ils mènent en priorité deux chantiers : lutter contre l’échec et le décrochage scolaire et remettre au cœur du système éducatif les savoirs fondamentaux (lecture, écriture, mathématiques, histoire). Ces deux combats sont cités par 42% et 40% des sondés. Huit Français sur dix estiment que la transmission de ces savoirs constitue la mission première de l’école.
Interrogéss sur dix mesures proposées par différents candidats, 89% des personnes disent approuver la création d’un service public du soutien scolaire, une proposition portée par Benoît Hamon. Les trois quarts se disent aussi favorables à plus d’autonomie pour les établissements scolaires, comme le préconise François Fillon.
Selon l’enquête, Emmanuel Macron (cité par 23% des personnes) et Benoît Hamon (20%) apparaissent comme les candidats les plus à même d’améliorer la situation de l’école. Marine Le Pen et François Fillon sont cités par 19% et 17% de l’échantillon.
Méthodologie : L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1398 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d’un échantillon de 1.500 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont été réalisées en ligne par questionnaire auto-administré du 24 au 28 février.