Macron et l’écologie : « Le dire ne peut pas remplacer le faire » selon Pascal Perrineau
Cette semaine, Steve Jourdin et ses invités décryptent l’action et la communication du président de la République. Alors qu’Emmanuel Macron a fait une vidéo pour soutenir « Z Event », événement caritatif autour de l’écologie, certains l’accusent de récupération. « Et Maintenant ! » ouvre le débat.

Macron et l’écologie : « Le dire ne peut pas remplacer le faire » selon Pascal Perrineau

Cette semaine, Steve Jourdin et ses invités décryptent l’action et la communication du président de la République. Alors qu’Emmanuel Macron a fait une vidéo pour soutenir « Z Event », événement caritatif autour de l’écologie, certains l’accusent de récupération. « Et Maintenant ! » ouvre le débat.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

C’est une vidéo devenue virale, mais surtout pour les critiques qu’elle a suscitées. En soutien au « Z Event », une action caritative organisée par la communauté du jeu vidéo, Emmanuel Macron a partagé sur Twitter dimanche 11 septembre une vidéo. Cadré en selfie, il se félicite de la tenue et de la réussite de l’événement, organisée en soutien à cinq associations qui agissent en faveur de l’environnement : « Vous êtes au rendez-vous des défis que vous vous êtes lancés, en défendant une cause, l’écologie, une cause que je partage, sur laquelle on va continuer de faire et surtout d’aller beaucoup plus vite ». Un soutien jugé encombrant pour certains streamers, une récupération pour les autres.

Opération de communication

Pour Pascal Perrineau, professeur des Universités à Sciences Po, « le dire ne peut pas remplacer le faire. Et là on est dans des opérations de communication » comme sur la Convention citoyenne sur le climat juge-t-il : « On s’aperçoit que la communication l’emporte sur le faire. Ça sert de vitrine ».

Pascal Perrineau va même jusqu’à comparer la façon dont l’exécutif traite de l’écologie à la façon dont il a traité le grand débat lancé à la suite des manifestations des Gilets Jaunes ou encore le Conseil National de la Refondation qui débute.
Si ces événements ont permis d’ouvrir des débats et discussions : « il y a du fond parce que les gens parlent, les gens proposent » explique le politologue, cela ne débouche pas sur des actions concrètes : « le pouvoir n’en fait à peu près rien ».

 

Retrouvez l’émission « Et maintenant ! » du samedi 17 septembre en intégralité sur notre site.

Dans la même thématique

Macron et l’écologie : « Le dire ne peut pas remplacer le faire » selon Pascal Perrineau
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Macron et l’écologie : « Le dire ne peut pas remplacer le faire » selon Pascal Perrineau
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Macron et l’écologie : « Le dire ne peut pas remplacer le faire » selon Pascal Perrineau
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le