Emmanuel Macron et Marine Le Pen, tous deux en baisse, restent en tête des intentions de vote pour le premier tour de l'élection présidentielle dimanche, devant François Fillon et Jean-Luc Mélenchon qui gagnent du terrain, selon un sondage Ipsos Sopra Steria publié mercredi.
L'ancien ministre de l'Economie arriverait en tête avec 23% des intentions de vote, malgré une baisse de deux points par rapport à la précédente enquête de cet institut diffusée le 4 avril.
Sur ses talons, la présidente du Front national perd 2,5 points à 22,5%, selon ce sondage réalisé pour Le Monde et le Cevipof (Science Po).
Le candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, porté par une forte dynamique, gagne quatre points à 19% des intentions de vote.
Il arriverait quatrième, juste derrière le candidat de la droite François Fillon, à 19,5%, qui progresse de 2 points malgré sa mise en examen le 14 mars pour détournement de fonds publics.
Le socialiste Benoît Hamon est crédité de 8% des intentions de vote (-2).
Benoît Hamon le 18 avril 2017 à Toulouse
AFP
Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan est crédité de 4%, le trotskiste Philippe Poutou de 1,5%, le centriste Jean Lassalle et François Asselineau de 1%, la candidate de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud de 0,5%.
4% des personnes certaines d'aller voter n'ont pas exprimé d'intention de vote.
Dans les tout derniers jours de campagne, l'indice de participation progresse à 72% du corps électoral (+6) et parallèlement, de plus en plus d'électeurs assurent que leur choix est fait.
72% des électeurs considèrent désormais leur choix comme définitif (+8) et 28% peuvent encore changer d'avis.
Pour tous les principaux candidats, la "sûreté de choix" est à la hausse: 84% des électeurs potentiels de Marine Le Pen (+2) et 81% de ceux de François Fillon (+6) se disent sûrs de leur choix, mais aussi 74% (+13) de ceux d'Emmanuel Macron, 70% (+10) de ceux de Jean-Luc Mélenchon et 61% (+9) des électeurs de Benoît Hamon.
Au second tour, Emmanuel Macron devancerait Marine Le Pen avec 61% des voix contre 39% (sans changement). 18% des personnes certaines de voter n'ont pas exprimé d'intention de vote au second tour.
Enquête réalisée en ligne les 16 et 17 avril auprès d'un échantillon de 11.601 personnes inscrites sur les listes électorales, dont 8.274 certaines d'aller voter et exprimant une intention de vote, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 0,3 à 1,1 point.
Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.
C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.
Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.
Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».
François Bayrou a réuni, ce vendredi, à Montpellier un comité interministériel des villes (CIV), très attendu par les élus locaux, à l’occasion duquel il a annoncé plus de 40 mesures axées sur la jeunesse et encourageant la mixité sociale dans les quartiers.