Couronnes de fleurs et recueillement: aux côtés d'Emmanuel Macron, les présidents du G5 Sahel ont rendu hommage lundi à Pau, dans le sud-ouest de la France, à sept soldats français tombés fin novembre au Mali au cours d'une opération anti-jihadiste.
Ces militaires de l'opération Barkhane, qui comptaient parmi les 13 victimes d'une collision de deux hélicoptères, appartenaient tous au 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau. C'est sur cette base, devant leurs compagnons d'armes, que s'est tenue en début d'après-midi une cérémonie solennelle en leur mémoire.
Après avoir salué les familles - dont le sénateur du Haut-Rhin Jean-Marie Bockel, qui a perdu son fils au Mali - Emmanuel Macron a rejoint ses alliés du G5 Sahel.
Le président français et ses cinq homologues africains - Roch Marc Christian Kaboré (Burkina), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani (Mauritanie), Mahamadou Issoufou (Niger) et Idriss Déby Itno (Tchad) - se sont avancés côte à côte pour déposer chacun une couronne de fleurs devant une stèle de granit gravée des noms des victimes du régiment, au son de la sonnerie aux morts.
Cette cérémonie précède un sommet organisé par M. Macron pour clarifier la stratégie de l'alliance antijihadiste au Sahel et resserrer les liens entre alliés, assombris par un sentiment anti-français qui va croissant dans les opinions publiques africaines.
La rencontre devait démarrer vers 16H30 locales (15H30 GMT), avant un dîner de travail auquel se joindront le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, le président de la Commission de l'Union africaine Moussa Faki et le président du Conseil européen, Charles Michel.
Ce sommet initialement organisé par M. Macron en décembre - d'une manière jugée cavalière par des responsables africains qui l'avaient ressenti comme une convocation - a été reporté d'un mois en raison d'un sanglant attentat au Niger.
Emmanuel Macron passe en revue les troupes du 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau, le 13 janvier 2020
POOL/AFP
Ce délai et la multiplication des attaques de plus en plus violentes dans la zone (89 soldats nigériens tués jeudi dans le camp de Chinégodar) ont semble-t-il atténué les tensions avec Paris.
L'opération française Barkhane mobilise 4.500 hommes dans la bande sahélo-saharienne, une étendue vaste comme l'Europe, pour lutter contre les groupes armés. Mais, après six ans de présence ininterrompue, et 41 morts côté français, l'horizon est de plus en plus plombé.
Les attaques jihadistes persistent dans le nord du Mali et se sont propagées au centre du pays ainsi qu'au Burkina Faso et au Niger voisins.
Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe Union centriste au Sénat, Hervé Marseille évoque les pistes de réduction du déficit public. Le centriste assure même être ouvert à une taxation des hauts revenus sur le modèle de la taxe Zucman.
Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.
La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.
Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».