Le président de la République et le Premier ministre se retrouvent au même niveau de popularité avec 32% d'opinions favorables, selon le baromètre de novembre YouGov pour Le HuffPost et CNEWS publié jeudi.
Emmanuel Macron conserve son niveau de popularité enregistré le mois dernier en gagnant des points chez les sympathisants LR, d'extrême gauche et PS-EELV, mais perd quatre points auprès de ses propres sympathisants (86% d'opinions favorables).
Edouard Philippe rejoint pour sa part le chef de l'Etat en perdant deux points, même s'il progresse chez les sympathisants de gauche. Il perd deux points chez Les Républicains, dont il est issu, avec 45% d'opinions favorables.
Néanmoins, la popularité du gouvernement enregistre un "léger sursaut", en hausse d'un point, avec 30% d’opinions favorables. Si elle chute de huit points au sein de la majorité (82% d’opinions favorables), elle progresse dans les autres franges de l’opinion, notamment chez les sympathisants LR (46% , +14) et ceux du PS et d'EELV (37%, +7).
Le Premier ministre Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, le 31 octobre 2017 à Paris
AFP
Inchangé, le podium des sujets de préoccupation en politique des Français se resserre tout de même avec en tête, le chômage et l’emploi, (23%, -3) puis la protection sociale (15%, -1) et l’immigration (14%, +1).
Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot demeure la personnalité politique recueillant le plus d'opinions positives (29%).
Le baromètre a également mesuré l'image du président américain Donald Trump auprès des Français. Les deux tiers en ont "une opinion négative", soit une hausse de 9 points par rapport au dernier sondage sur la question en février 2016.
Interrogés sur l'émergence d'un Trump à la française, moins d’un Français sur dix s'y dit favorable (9%, -5). Les sympathisants de l’extrême droite se démarquent avec 27% favorables, mais en baisse de douze points par rapport à février 2016.
Sondage réalisé en ligne du 25 au 27 octobre 2017 auprès d'un échantillon représentatif de 1.034 personnes, selon la méthode des quotas.
Plus grand groupe au Parlement européen, le PPE est désormais aussi largement représenté au Conseil. Réunis au Sénat pour leurs journées parlementaires, les eurodéputés du groupe sont en position de force pour imposer leur agenda à Bruxelles. Dans ce contexte, le chef de file des eurodéputés LR, François-Xavier Bellamy, appelle la droite française à « se reconstruire », pour être « un partenaire à la hauteur ».
Les magistrats ont demandé ce jeudi 27 mars contre l’ancien président de la République une peine de sept ans de prison ferme et 300 000 euros d’amende dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Dans un message sur ses réseaux sociaux, l’intéressé a voulu dénoncer la partialité du Parquet national financier. Le jugement sera rendu dans plusieurs mois.
Mercredi 26 mars, la proposition de loi sur la justice des mineurs a été adoptée par le Sénat. Muriel Jourda, sénatrice Les Républicains du Morbihan et présidente de la commission des lois du Sénat, affirme que la Haute assemblée a voulu « proposer des réponses face à la gravité des infractions » commises par les mineurs.
Laurent Burgoa, le président de la commission d’enquête du Sénat sur les eaux en bouteille espère qu’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, se rendra devant la commission d’enquête le 8 avril prochain. Par ailleurs, il déplore l’attitude adoptée par Nestlé Waters devant l’instance parlementaire, et désire que les travaux de cette commission débouchent sur une proposition de loi.