François Bayrou écarte une suspension de la réforme des retraites
A quelques heures du discours de politique générale, le premier ministre a commencé à donner ses arbitrages aux présidents des groupes du socle commun.
Par Public Sénat
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Dimanche dernier, Emmanuel Macron a donné son premier grand entretien à la télévision.
Cet exercice a été, pour la sénatrice socialiste de Paris, Marie-Noëlle Lienemann, l’occasion de « révéler ce qu’est Emmanuel Macron » : « Très satisfait de lui, quand même très décalé des réalités et par ailleurs au fond assez méprisant envers les Français ou en tout cas, très négatif sur eux (…) Il n’a pas compris que depuis 1789, ce pays est attaché à la lutte contre les privilèges et à l’égalité. Donc, on sent un président un peu hors sol, dans son univers, qui continue à ne pas regarder ce qu’il se passe ».
« Plus grave, il fait de mauvais diagnostics, à la fois de l’état de la situation et des rebonds possibles pour la France. Pour moi, l’exemple le plus frappant, c’est la question du chômage » ajoute la vice-présidente du Sénat. Mais tout n’est pas à rejeter pour autant : « Ouvrir un débat en France sur l’entreprise est une bonne idée, à condition qu’on ne le fasse pas de manière dogmatique ».
Interrogée sur l’utilisation de l’expression « premiers de cordée » par le président de la République pour décrire les Français les plus aisés, la sénatrice est catégorique : « Idéologiquement c’est complètement de droite. Et encore une certaine droite ». Pourtant Marie-Noëlle Lienemann trouve qu’il s’agit d’une « belle image » quand elle est bien employée : « Elle caractérise bien ce qui devrait être notre préoccupation c'est-à-dire de lutter contre les inégalités pour que tout le monde marche d’un même pas ».
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