« Macron incarne le projet de l’anti-France » selon Jean-Lin Lacapelle

« Macron incarne le projet de l’anti-France » selon Jean-Lin Lacapelle

Jean-Lin Lacapelle, secrétaire général adjoint du Front National, était ce matin l’invité de Territoires d’Infos, sur Public Sénat et Sud Radio. Malgré la prestation critiquée de sa candidate lors du débat de l’entre-deux-tours, il se dit confiant pour dimanche soir. Il a d’ailleurs repris l’essentiel des accusations que Marine Le Pen a portées à l’encontre d’Emmanuel Macron.
Public Sénat

Par Alice Bardo

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Le vrai sondage aura lieu dimanche soir, au fond des urnes », estime Jean-Lin Lacapelle. Malgré la baisse de Marine Le Pen dans les sondages depuis sa prestation au débat de mercredi soir, décriée par beaucoup, le secrétaire général adjoint du FN fait mine de ne pas envisager la défaite. Contrairement à d’autres, à l’image de Marion Maréchal Le Pen, qui confiait hier dans un entretien accordé à Boursorama et L’Opinion qu’obtenir 40% des voix au second tour « serait déjà une énorme victoire ». Un score qui positionnerait le FN « comme la seule véritable opposition crédible » avait-elle ajouté.

Lacapelle : « Si elle n’est pas élue, incarnant le premier parti de France elle a capacité à incarner le premier groupe d’opposition. »
00:31

Jean-Lin Lacapelle confirme : « Si elle n’est pas élue, incarnant le premier parti de France elle a capacité à incarner le premier groupe d’opposition. » D’autant qu’il est convaincu que, s’il est élu,  Emmanuel Macron n’aura pas la capacité à rassembler une majorité. Il cite avec fierté le « certain nombre d’élus LR » qui vont se présenter aux législatives aux couleurs du Front national, à commencer par Michel Hunault, ancien RPR puis centriste et non pas LR, qui a jusqu’ici démenti à plusieurs reprises. Il évoque ensuite Gérard Dézempte, qui a déjà fait l‘objet de plaintes pour discrimination raciale.

Lacapelle : "Un certain nombre d'élus LR nous ont rejoint"
00:34

« Marine Le Pen n’a fait que relever une information qui était diffusée »

Comme l’a fait Marine Le Pen pendant le débat, le frontiste s’est attaqué avec virulence au leader d’En Marche. Et il l’a fait en reprenant les invectives de sa candidate : « Macron dit bravo à Merkel » sur sa politique d’immigration, « l’UOIF soutient Macron », « Macron, héritier de Hollande »... Il ajoute que « Macron incarne le projet de l’anti France ».  

Lors du débat de l’entre-deux-tours, Marine Le Pen avait lancé à son adversaire : « J’espère qu’on n’apprendra pas que vous avez un compte offshore aux Bahamas. » Jean-Lin Lacapelle rappelle que la plainte a été déposée contre X et que « Marine Le Pen n’a fait que relever une information qui était diffusée ».

Lacapelle à propos du compte offshore supposé de Macron : « Marine Le Pen n’a fait que relever une information qui était diffusée ».
00:17

Il reprend ensuite l’habituel refrain frontiste contre les « militants d’extrême-gauche », dont il estime que ceux de Greenpeace font partie. Ce matin, les militants écologistes ont déployé sur la tour Eiffel une banderole contre le Front national. « Les militants d’extrême gauche ont aujourd’hui droit de faire ce qu’ils veulent en totale impunité », commente t-il.

« Il n’y a pas eu d’évolution dans le projet » sur la sortie de l’euro

Interrogé à propos de l’évolution de Marine Le Pen sur la question de la sortie de l’euro et de sa volonté de faire coexister deux monnaies, il botte en touche : « Il n’y a pas eu d’évolution dans le projet, seulement des inquiétudes d’électeurs qui y ont été intégrées. » Il assure que « quand elle mènera ses négociations elle aura le leadership et d’autres pays la rejoindront ».

Dans la même thématique

« Macron incarne le projet de l’anti-France » selon Jean-Lin Lacapelle
3min

Politique

Présidence des LR : « Bruno Retailleau est un bon candidat, il a aujourd’hui la légitimité devant les Français », estime Sophie Primas

Invitée de la matinale de Public Sénat, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas se déclare en faveur de la candidature du ministre de l’Intérieur à la présidence du parti Les Républicains. Bruno Retailleau « veut porter une espérance pour la droite », et aujourd’hui au gouvernement, il en a « la légitimité », estime-t-elle.

Le

Paris: Seance questions au gouvernement Assemblee nationale
10min

Politique

Retailleau candidat à la présidence des LR : « Il a coupé l’herbe sous le pied de Laurent Wauquiez »

Le ministre de l’Intérieur est officiellement candidat à la présidence des LR. Il peut compter sur « une très large adhésion majoritaire du groupe LR », selon le sénateur Marc-Philippe Daubresse. Mais les soutiens de Laurent Wauquiez, comme le sénateur Laurent Duplomb, l’accusent de relancer une « dramatique guerre des chefs ». L’enjeu pour Bruno Retailleau est maintenant d’obtenir un congrès au plus vite, car « les sondages, ça va, ça vient »…

Le