Macron invité par Trump en visite d’Etat aux Etats-Unis fin avril
Le président Emmanuel Macron effectuera autour du 24 avril une visite d'Etat aux Etats-Unis, la première d'un dirigeant étranger...

Macron invité par Trump en visite d’Etat aux Etats-Unis fin avril

Le président Emmanuel Macron effectuera autour du 24 avril une visite d'Etat aux Etats-Unis, la première d'un dirigeant étranger...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le président Emmanuel Macron effectuera autour du 24 avril une visite d'Etat aux Etats-Unis, la première d'un dirigeant étranger sous la présidence de Donald Trump, ont annoncé mercredi à l'AFP plusieurs sources diplomatiques.

Le président américain avait décidé fin janvier d'inviter son homologue français à la Maison Blanche, après avoir été reçu en grande pompe à Paris les 13 et 14 juillet.

Il devrait se rendre à Washington les 23 et 24 avril avec un possible passage par la Nouvelle-Orléans, qui fête son tricentenaire, une occasion de parler de francophonie.

Le président Trump aurait décidé de faire l'honneur à "Emmanuel" de la première visite d’Etat de sa présidence, notamment grâce à l'insistance de son épouse Melania. Une visite d'Etat -la plus haute forme de réception d'un chef d'Etat étranger- implique de nombreux honneurs, dont une cérémonie à la Maison Blanche.

Emmanuel Macron et Donald Trump, qui ont pour point commun d'être arrivés au pouvoir comme outsiders du monde politique, entretiennent des relations amicales malgré des divergences sur de nombreux points, en particulier sur le climat, depuis le retrait des Etats-Unis de l'Accord de Paris en juin dernier.

Le dirigeant français lui avait déroulé le tapis rouge à Paris en juillet, le conviant à assister au défilé militaire sur les Champs-Elysées après un dîner avec son épouse la veille à la Tour Eiffel. Enthousiasmé par ce spectacle, le président américain avait souhaité organiser un défilé similaire à Washington, un projet qu'il a confirmé mercredi.

La visite du couple Trump à Paris s'était déroulée alors qu'outre-Manche, les Britanniques signaient en masse une pétition contre son invitation à effectuer une visite d'Etat à Londres, réclamant qu'elle soit rétrogradée en simple visite. Cette pétition avait recueilli près de 1,9 million de signatures et, le 12 janvier, Donald Trump a annulé son voyage en Grande-Bretagne, prétextant un désaccord sur l'emplacement de la nouvelle ambassade qu'il devait inaugurer.

Fin janvier, Emmanuel Macron a réaffirmé lors d'une interview à la RTS son "amitié" pour le président américain et l'importance stratégique de cette alliance. "Cette relation personnelle (avec lui) est pour moi très forte, j'y suis très attaché. Et les Etats-Unis sont notre partenaire" sur la lutte contre le terrorisme, l'avenir de la Syrie ou encore la paix au Proche-Orient. "Si nous nous fâchons avec eux, nous ne pouvons plus agir", avait-il souligné.

"J'ai des désaccords avec lui sur la méthode, mais sur la finalité on est d'accord", avait poursuivi le président français. A la question "Donald Trump est-il dangereux ?", il avait répondu : "je pense qu'il est parfois imprévisible, ça peut insécuriser des gens, mais je ne l'ai jamais pris en flagrant délit d'incohérence sur l'objectif recherché".

Partager cet article

Dans la même thématique

Macron invité par Trump en visite d’Etat aux Etats-Unis fin avril
5min

Politique

Financement de la lutte contre les violences faites aux femmes : « Il faut donner à l’administration les moyens de ses missions », prévient la commission des finances

Cinq ans après un premier rapport sur le financement de la lutte contre les violences faites aux femmes, les sénateurs Arnaud Bazin et Pierre Barros ont présenté ce jeudi 3 juillet un nouveau rapport sur le sujet. Les deux élus pointent un financement trop faible et une politique publique peu lisible.

Le

Macron invité par Trump en visite d’Etat aux Etats-Unis fin avril
2min

Politique

Travail le 1er mai des boulangers et des fleuristes : « Nous souhaitons évidemment protéger ce 1er mai, mais par contre nous souhaitons clarifier la situation »

Invitée de la matinale de Public Sénat, la sénatrice de Vendée, Annick Billon, a défendu les principes de sa proposition de loi visant à permettre aux fleuristes et aux boulangers d’ouvrir le 1er mai. Un texte qui vise à éviter que ces commerçants soient exposés à des amendes en cas d’ouverture.

Le