Macron ironise sur l' »alliance bolivarienne » de Mélenchon
Emmanuel Macron a ironisé jeudi sur la "fascination" exercée par Jean-Luc Mélenchon et son "alliance bolivarienne", alors que la...

Macron ironise sur l' »alliance bolivarienne » de Mélenchon

Emmanuel Macron a ironisé jeudi sur la "fascination" exercée par Jean-Luc Mélenchon et son "alliance bolivarienne", alors que la...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Emmanuel Macron a ironisé jeudi sur la "fascination" exercée par Jean-Luc Mélenchon et son "alliance bolivarienne", alors que la progression dans les sondages du candidat de la France insoumise est venue bousculer la fin de campagne présidentielle.

Invité d'un "Sommet des start-up" au Palais-Brongniart à Paris, le candidat d'En Marche! a livré un discours pro-entrepreneurs, assurant à son auditoire que sa volonté d'une "politique d'efficacité économique" irait avec "de la justice sociale".

"Et je le dis à un moment où notre pays vit une fascination pour un visage romantique de la justice", a poursuivi le candidat en allusion à la percée de M. Mélenchon, placé troisième des intentions de vote par plusieurs sondages.

"En quelque sorte, votre serviteur est pris entre les feux de la réforme radicale où il faudrait passer le pays à la paille de fer sans proposer de la justice et de l'autre où le pays pourrait se relever dans l'alliance bolivarienne", a constaté M. Macron, en allusion à François Fillon à droite et à M. Mélenchon à la gauche de la gauche.

Dans son programme, ce dernier propose que la France adhère à "l'Alliance bolivarienne pour les Amériques", organisation internationale marquée très à gauche regroupant plusieurs pays latino-américains et créée par les anciens dirigeants vénézuélien Hugo Chavez et cubain Fidel Castro.

M. Macron, accusé par M. Mélenchon d'avoir opéré un "virage inouï" vers la droite durant sa campagne, a défendu ses propositions économiques et sociales.

"Il n'y a pas meilleur moyen de créer de la richesse, de donner un avenir à notre pays que d'avoir une politique juste, si ce n'est en permettant aux entrepreneurs d'accélérer et d'embaucher plus facilement. Une politique d'efficacité économique, en ayant de la justice sociale", a-t-il plaidé.

Le candidat a également fait allusion au risque que lui, favori de l'élection depuis plusieurs semaines, puisse être coiffé sur le poteau.

"En start-up, il faut avoir le triomphe humble, parce que les héros d'un jour sont parfois les oubliés du lendemain", a-t-il dit.

"Celui qui réussit, quelques mois plus tôt n'était même pas entrevu, et généralement celui qui est en train de réussir n'est obsédé que par une chose: être sûr qu'il a identifié tous ses challengers possibles qui peuvent lui jouer le même tour", a affirmé le candidat.

Partager cet article

Dans la même thématique

Macron ironise sur l' »alliance bolivarienne » de Mélenchon
4min

Politique

Rencontre entre le PS et Sébastien Lecornu : « Quand on a 39 ans, je crois qu'on n'a pas intérêt à être censuré au bout de 15 jours », lance Patrick Kanner

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.

Le

Macron ironise sur l' »alliance bolivarienne » de Mélenchon
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le