Macron juge que sa popularité va souffrir « encore sans doute un bon moment »
Emmanuel Macron a estimé mardi que sa cote de popularité, au plus bas, "sera encore sans doute un bon moment" affectée, tout en...

Macron juge que sa popularité va souffrir « encore sans doute un bon moment »

Emmanuel Macron a estimé mardi que sa cote de popularité, au plus bas, "sera encore sans doute un bon moment" affectée, tout en...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron a estimé mardi que sa cote de popularité, au plus bas, "sera encore sans doute un bon moment" affectée, tout en jugeant qu'"il faut savoir tenir".

"Les gens ont oublié que ça fait un an et demi que je suis aux responsabilités, ça ne fait pas 30 ans, et ils me reprochent parfois des choses installées depuis 30 ans", a estimé le chef de l'Etat dans un entretien enregistré lundi soir et diffusé mardi sur Europe 1.

Les Français "disent que le quotidien ne change pas assez vite, je suis d'accord avec eux, mais je leur dis aussi que la voie que nous avons prise, c'est transformer en profondeur le pays, pas simplement de traiter les effets mais s'attaquer aux causes", a-t-il ajouté. Même si sa cote de popularité en pâtit ? "Mais bien sûr, et elle le sera encore sans doute un bon moment", a répondu le chef de l'Etat.

"Mais est-ce que dans les temps difficiles que notre pays a traversés (...) on s'attachait à la cote de popularité ? Elle n'existait pas; et si d'aucuns qui m'avaient précédé là où je suis avaient regardé leur cote de popularité ils n'auraient pas fait ce qu'ils ont fait. Et donc dans ces moments marqués par l'angoisse, la peur, les changements profonds, il faut savoir tenir", a-t-il ajouté en citant Clémenceau.

Le dernier sondage, publié jeudi (YouGov pour le HuffPost et CNews), place la popularité du président de la République au plus bas depuis le début du quinquennat, à 21%.

Dans la même thématique

Macron juge que sa popularité va souffrir « encore sans doute un bon moment »
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Macron juge que sa popularité va souffrir « encore sans doute un bon moment »
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Macron juge que sa popularité va souffrir « encore sans doute un bon moment »
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le