Macron justifie ses nombreux voyages à l’étranger
Emmanuel Macron a justifié jeudi ses nombreux voyages à l'étranger ces derniers mois en déclarant "défendre les intérêts de la...

Macron justifie ses nombreux voyages à l’étranger

Emmanuel Macron a justifié jeudi ses nombreux voyages à l'étranger ces derniers mois en déclarant "défendre les intérêts de la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuel Macron a justifié jeudi ses nombreux voyages à l'étranger ces derniers mois en déclarant "défendre les intérêts de la France" et "jouer un rôle de médiateur" dans "un monde qui devient un peu fou".

"J'ai passé beaucoup de temps à l'étranger parce qu'il y avait de grands rendez-vous internationaux et qu'il fallait être présent", a déclaré le chef de l’État en marge d'une visite du château de Voltaire à Ferney-Voltaire (Ain).

"C'est très important pour notre pays (...) Les gens attendent aussi de leur président qu'il défende leurs intérêts à l'international", a-t-il expliqué.

Il faut "que nous jouions notre rôle dans un monde qui devient un peu fou, que nous soyons des médiateurs", a-t-il poursuivi. "Nous ne vivons pas dans un monde tranquille malheureusement".

Emmanuel Macron a effectué ces dernières semaines de nombreux déplacements lointains, dont la semaine dernière en Russie, après une visite officielle aux États-Unis fin avril. Il s'est également récemment rendu en Inde et en Australie, où il se trouvait pendant les manifestation du 1er-Mai en France, avant d'aller en Nouvelle-Calédonie.

Le chef de l’État s'est aussi beaucoup impliqué dans des conflits extérieurs, comme sur la Libye où il vient de réunir, sous l'égide de l'ONU, les principaux dirigeants du pays pour préparer des élections. Il retournera trois jours en Afrique -- Mauritanie et Nigeria -- début juillet.

Son dernier déplacement en province remontait à la mi-avril, avec une visite de trois jours dans les Vosges.

"Ça me manque toujours quand je ne suis pas sur le terrain", a-t-il reconnu en saluant les quelque 200 personnes qui l'attendaient à son arrivée au château de Ferney-Voltaire. "Il y a toujours des gens extrêmement amicaux; il y a aussi des moments de colère et des manifestations, mais vous me connaissez, je vais toujours au contact".

"Il ne faut pas séparer l'action nationale et internationale du président, il y a un continuum dans tous les domaines, des biens communs au climat, sur l'Europe comme sur la Syrie et la Libye ", avait commenté son entourage la semaine dernière.

Partager cet article

Dans la même thématique

Macron justifie ses nombreux voyages à l’étranger
5min

Politique

Mercosur : le Sénat appelle l'exécutif à saisir la Cour de justice de l’Union européenne

Alors que le traité de libre échange pourrait être ratifié samedi par la présidente de la Commission européenne, la France a réaffirmé ce week-end son rejet du texte en l’état. Après l’Assemblée nationale fin novembre, c’est au tour du Sénat de se prononcer à l’unanimité sur une proposition de résolution visant à demander au gouvernement de saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour vérifier la conformité de l’accord.

Le

French President Emmanuel Macron Meets Readers in Marseille to Discuss Democracy and Social Media
5min

Politique

Narcotrafic et plan « Marseille en grand » : ce qu’il faut retenir de la visite d’Emmanuel Macron dans la cité phocéenne

Nouvelle visite du chef de l’Etat dans sa ville de cœur. Après s’être rendu ce matin sur la tombe de Mehdi Kessaci, assassiné par des narcotrafiquants, Emmanuel Macron a annoncé une salve de mesures pour lutter contre le narcotrafic qui gangrène Marseille. Entre une rencontre avec les lecteurs de la Provence, l’inauguration d’un commissariat et la visite du chantier de la gare, Emmanuel Macron a aussi défendu le bilan de son plan « Marseille en grand ».

Le

Déclaration de politique générale et avenir de la Nouvelle Calédonie en séance au Sénat ce 15 octobre
2min

Politique

Budget : qui sont les sénateurs qui participeront à la commission mixte paritaire ?

Outre le président PS et rapporteur général LR de la commission des finances, Claude Raynal et Jean-François Husson, seront présents en CMP les sénateurs LR Christine Lavarde et Stéphane Sautarel, qui suit les collectivités, ainsi que le centriste Michel Canévet et le sénateur Horizons Emmanuel Capus, qui ont défendu plus d’économies durant les débats. Pour le PS, on retrouve le chef de file du groupe, Thierry Cozic.

Le