Politique
Le Collège-Lycée expérimental d’Hérouville-Saint-Clair invente une école différente. Créé en 1982 par une poignée de professeurs, cet établissement du Calvados propose des horaires aménagés pour mieux respecter le rythme de l’enfant.
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Par Public Sénat
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La phrase d’Emmanuel Macron a provoqué un tollé mercredi. Lors d'un déplacement à Égletons, au cours d'un aparté avec le président de la région Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset, qui évoquait les difficultés à recruter d'une entreprise de fonderie d'Ussel. Emmanuel Macron a tenu ces mots : « Certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas, parce qu'il y en a qui ont les qualifications pour le faire et ce n'est pas loin de chez eux ». Cette phrase visait des salariés et ex-employés licenciés de l'équipementier automobile GM&S, qui manifestaient au même moment.
Pour Bernard Accoyer, secrétaire général des Républicains, il s’agit de la part de du chef de l’État, « d’une grande méconnaissance de ses responsabilités ». « Il est Président de tous les Français, quels qu’ils soient y compris ceux qui sont dans la difficulté ». Ce n’est pas la première fois depuis le début de son mandat qu’Emmanuel Macron braque une partie de l’opinion par des mots inappropriés. Pour l’ancien président de l’Assemblée nationale, cette phrase prononcée hier, « n’est pas si innocente que cela ». « On voit bien qu’il y a des micros à proximité, qu’il regarde plus ou moins les caméras… La transgression, la provocation c’est un peu dans ses codes » a-t-il estimé. Quant à y voir une ressemblance avec son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, Bernard Accoyer, assure qu’il n’a « jamais entendu Nicolas Sarkozy insulter nos compatriotes ». Même au Salon de l’agriculture ?
Dans les Hautes-Alpes avec Jean-Michel Arnaud