Macron: « ne pas se positionner », « c’est décider d’aider » la candidate FN
Emmanuel Macron a affirmé jeudi sur TF1 que "ne pas se positionner" entre Mme Le Pen et lui, c'était "décider d'aider Mme Le Pen"...

Macron: « ne pas se positionner », « c’est décider d’aider » la candidate FN

Emmanuel Macron a affirmé jeudi sur TF1 que "ne pas se positionner" entre Mme Le Pen et lui, c'était "décider d'aider Mme Le Pen"...
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Emmanuel Macron a affirmé jeudi sur TF1 que "ne pas se positionner" entre Mme Le Pen et lui, c'était "décider d'aider Mme Le Pen", à la veille d'une prise de parole du Jean-Luc Mélenchon, qui ne souhaite pas donner de consigne de vote à ses électeurs.

"Les Français ont décidé qu'il y avait deux offres: Mme Le Pen et celle que je représente. C'est l'alternative démocratique. Il faut donc se positionner. Ne pas se positionner, c'est décider d'aider Mme Le Pen", a déclaré le candidat d'En Marche!.

"C'est décider de renforcer un projet qui est un projet de sortie de l'Europe, de l'euro et de la République et de ses valeurs. Très profondément. Et donc c'est une sortie de l'histoire de la France. Et là-dessus, il faut faire un choix responsable", a-t-il poursuivi.

"Soyons tous face à nos responsabilités. C'est trop facile d'avoir fait des leçons de morale pendant longtemps et de vouloir s'en affranchir", a insisté M. Macron, visant implicitement Jean-Luc Mélenchon, qui a décidé de ne pas donner de consigne de vote pour le 7 mai.

M. Macron a ensuite tendu la main aux électeurs de certains de ses adversaires du premier tour, reconnaissant que seuls 24% des électeurs se "sont exprimés en (sa) faveur": "Je ne prends pas le vote qui sera en ma faveur comme un chèque en blanc", a-t-il martelé.

"Je respecte les électeurs de François Fillon qui voulaient plus de réformes économiques en leur sens, qui voulaient une autre société. Je leur dis simplement : est-ce que vous vous retrouvez dans le projet de Mme Le Pen ? (...) Mme Le Pen, elle défend les couleurs d'un parti qui a conduit des attentats contre le général De Gaulle, qui a encore les enfants de ces protagonistes dans ses rangs", a-t-il dit, visant le conseiller régional FN de Paca, Thibault de la Tocnaye.

"Je parle aussi à celles et ceux qui ont voté pour Benoît Hamon, pour Jean-Luc Mélenchon. Je sais très bien qu'ils ne partagent pas nombre de réformes que je défends. (...) J'entends la question démocratique, la question écologique, à laquelle ils étaient sensibles. Je vais leur expliquer que dans mon projet il y a une part de réponse. (...) Il y a dans le projet que je porte des réponses aux problématiques qui sont les leurs (..) en terme de pouvoir d'achat, en terme de justice, en terme d'écologie".

"Je ne prendrai pas ce vote comme un chèque en blanc. Par contre, j'ai besoin d'avoir le maximum de force pour aller au bout de la refondation de notre vie politique et construire ce camp progressiste qui demain devra affronter le Front national (...) J'ai besoin de votre vote. J'ai besoin de votre adhésion pour nous rendre plus fort", a-t-il conclu.

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