Macron ne souhaite pas avoir d’anciens ministres au gouvernement
Emmanuel Macron, candidat d'En Marche! à l'élection présidentielle, ne compte pas installer d'anciens ministres au sein de son...

Macron ne souhaite pas avoir d’anciens ministres au gouvernement

Emmanuel Macron, candidat d'En Marche! à l'élection présidentielle, ne compte pas installer d'anciens ministres au sein de son...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron, candidat d'En Marche! à l'élection présidentielle, ne compte pas installer d'anciens ministres au sein de son futur gouvernement car il "prône le renouveau des visages", a-t-il déclaré mardi.

Interrogé sur la possibilité de faire figurer d'anciens ministres à son gouvernement, et en évoquant plus spécifiquement le cas de l'actuel ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui vient de le rallier, M. Macron a répondu: "Je prône le renouveau des visages, il s'applique pour l'équipe gouvernementale de manière très claire."

"J'imposerai le renouveau dans la méthode, dans les pratiques, dans l'équipe gouvernementale", a-t-il insisté lors d'une conférence de presse à son QG, à Paris.

Dessinant les contours de son gouvernement, M. Macron a indiqué qu'il serait dirigé par un Premier ministre choisi "pour ses compétences, pour son expérience, y compris politique, pour sa capacité à faire travailler ensemble et à obtenir des résultats de la large majorité que nous travaillons à construire". Il a de nouveau donné sa préférence à l'hypothèse de nommer une femme à Matignon.

"Je ne ferai pas mon gouvernement avec les états-majors des partis politiques", a encore prévenu l'ancien ministre de l'Economie en précisant qu'il serait "composé d'une quinzaine de ministres tout au plus, qui seront d'abord choisis pour leurs qualités et pour leur expérience (...) pas pour leur supposé poids politique".

"Il faut en finir avec les ministres qui n'ont d'autre légitimité que celle d'un apparatchik", a-t-il ajouté, en indiquant que ces ministres "seront issus pour une partie conséquente de la société civile, dans toute sa diversité."

Raillant "une classe politique trop largement composée d'hommes de plus de 50 ans dont trop peu ont connu le monde du travail", M. Macron a assuré que son équipe gouvernementale serait composée "pour moitié de femmes, y compris à des ministères de premiers plans".

"Enfin les ministres seront en charge de leur administration avec une feuille de route claire, car il faut en finir avec un président responsable de tout", a-t-il déclaré.

Partager cet article

Dans la même thématique

Macron ne souhaite pas avoir d’anciens ministres au gouvernement
3min

Politique

Programmation énergétique : le Sénat acte la relance du nucléaire

Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.

Le

FRA : Assemblee : Quatre Colonnes
5min

Politique

Décès d’Olivier Marleix : « Nous sommes tous sidérés », confie Gérard Larcher

La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.

Le

Macron ne souhaite pas avoir d’anciens ministres au gouvernement
7min

Politique

Budget 2026 : ce que proposent les sénateurs avant les annonces de François Bayrou

Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».

Le

Macron ne souhaite pas avoir d’anciens ministres au gouvernement
7min

Politique

Texte sur l’énergie : les rapporteurs du Sénat veulent évaluer « l’impact financier » de l’éolien… mais aussi du nucléaire

Pas de jaloux. Après la tribune de Bruno Retailleau, qui appelle à arrêter les subventions à l’éolien, la majorité sénatoriale LR et centriste va défendre un amendement visant à évaluer « l’impact financier de toutes les formes de production d’énergie », explique le corapporteur centriste Patrick Chauvet, qui ne veut pas « stigmatiser » les énergies renouvelables. L’objectif global de la PPL Gremillet reste cependant bien la relance du nucléaire.

Le