L'Elysée a annoncé vendredi la nomination d'Arnaud Leroy, ex-porte-parole d'Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle, à la tête de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), et celle de l'ex-ministre Chantal Jouanno à la tête de la Commission nationale du débat public.
Arnaud Leroy, 41 ans, ancien député (PS) des Français de l'étranger, est membre du bureau exécutif de La République en marche après avoir fait partie du triumvirat à la tête du parti présidentiel entre les élections du printemps et l'élection de Christophe Castaner au poste de délégué général.
Sous réserve que sa nomination soit confirmée par le Parlement, il succèdera à Bruno Léchevin, ancien syndicaliste et ex-Médiateur de l'énergie, qui avait été nommé en 2013 par François Hollande.
Arnaud Leroy à Paris le 11 mai 2017
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L'ancienne sénatrice UDI de Paris Chantal Jouanno, qui avait annoncé en juillet son départ de la vie politique après avoir été championne de karaté puis ministre de Nicolas Sarkozy (Ecologie puis Sport), a pour sa part été choisie pour diriger la Commission nationale du débat public (CNDP), succédant à l'ancien préfet Christian Leyrit, 69 ans.
Cette autorité administrative indépendante, créée en 1995, a pour mission "d'informer les citoyens et de faire en sorte que leur point de vue soit pris en compte dans le processus de décision des grands projets d'aménagement et d'équipement d'intérêt national".
Elle a notamment été saisie pour le projet Cigeo d'enfouissement de déchets radioactifs à Bure (Meuse), pour le projet EuropaCity en Ile-de-France ou encore pour le projet aurifère Montagne d'or en Guyane ou le projet d'une troisième ligne de métro à Toulouse.
Après la nomination de François Bayrou à Matignon, tout le monde, au sein du bloc central, salue la décision d’Emmanuel Macron. Mais hors micro, on comprend que le président du Modem n’a pas que des soutiens au sein de l’ex-majorité présidentielle. Pour durer, il devra aussi savoir convaincre son propre camp.
La présidente des députés RN attend de voir comment se construit le futur budget avant de se positionner vis-à-vis du prochain gouvernement de François Bayrou. Assurant de pas avoir pris d’engagement, elle « ne renonce pas » à l’outil de la motion de censure.
Après l’annonce de la nomination de François Bayrou à Matignon, les sénateurs LR du Sénat sont dans l’expectative. La participation de la droite au prochain gouvernement, dépendra de l’engagement du Premier ministre sur les priorités qu’il a fixé notamment sur la maîtrise de l’immigration et bien sûr du maintien en poste du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.
Emmanuel Macron vient de nommer François Bayrou Premier ministre. Le président du MoDem devient ainsi le premier centriste de la Vème République à accéder à Matignon, il doit désormais composer son gouvernement et se protéger du risque de censure. Allié fidèle mais critique d’Emmanuel Macron, il devra réussir à parler aussi bien aux socialistes qu’à la droite. Analyse sur le plateau de Public Sénat.