Macron pense qu’un « mouvement est en cours » en sa faveur
Emmanuel Macron a refusé jeudi de se déclarer favori à l'élection présidentielle, malgré les difficultés d'un de ses principaux...

Macron pense qu’un « mouvement est en cours » en sa faveur

Emmanuel Macron a refusé jeudi de se déclarer favori à l'élection présidentielle, malgré les difficultés d'un de ses principaux...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron a refusé jeudi de se déclarer favori à l'élection présidentielle, malgré les difficultés d'un de ses principaux adversaires, François Fillon, mais a reconnu qu'un "mouvement" était "en cours" en sa faveur.

François Fillon, candidat de la droite plombé par les révélations sur sa femme, plonge à 19%-20% d'intentions de vote selon un sondage Elabe publié mercredi et serait ainsi éliminé dès le premier tour, au profit de Marine Le Pen (FN) et de M. Macron (En Marche!).

"Ce n'est pas un statut (de favori), c'est un mouvement qui est en cours", a affirmé l'ancien ministre de l’Économie à la presse à son arrivée au Salon des entrepreneurs à Paris.

Il a ensuite refusé de répondre à toute question portant sur l'actualité politique, notamment sur les soupçons d'emploi fictif de la compagne de François Fillon.

Il a préféré se dire "heureux d'être avec les entrepreneurs français", soulignant "qu'ils font partie de l'énergie de ce pays" parce qu'ils "prennent des risques" pour "transformer notre quotidien".

Ses déambulations dans les allées du Salon ont occasionné de nombreuses bousculades et du matériel cassé, mais visiteurs et entrepreneurs se sont montrés très encourageants à son égard. Certains n'ont pas hésité à crier "Macron président" ou demander un selfie au candidat.

Bien installé dans les enquêtes d'opinion, M. Macron continue à structurer son parti En Marche! qui revendique quelque 170.000 adhérents (sans forcément cotiser).

Partager cet article

Dans la même thématique

Macron pense qu’un « mouvement est en cours » en sa faveur
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Macron pense qu’un « mouvement est en cours » en sa faveur
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le