Macron plaide pour la « souveraineté européenne » face à la menace terroriste
Emmanuel Macron a plaidé mardi pour la "souveraineté européenne" en clôturant la session inaugurale du Collège du renseignement...

Macron plaide pour la « souveraineté européenne » face à la menace terroriste

Emmanuel Macron a plaidé mardi pour la "souveraineté européenne" en clôturant la session inaugurale du Collège du renseignement...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuel Macron a plaidé mardi pour la "souveraineté européenne" en clôturant la session inaugurale du Collège du renseignement en Europe, qui a réuni à Paris des responsables des services de renseignements des 28 pays de l'UE, plus ceux de la Suisse et de la Norvège.

L'Europe fait face "à une inflation de menaces", notamment terroristes, "toujours plus fortes, toujours plus imprévisibles", a constaté le chef de l’État en s'adressant à 320 responsables de 66 services de renseignement. "La chute du califat, dont nous nous réjouissons tous, ne signifie pas (...) la fin de cette menace", a-t-il ajouté, en faisant allusion aux combats en cours en Syrie contre le dernier réduit du groupe État islamique (EI).

Face à ces menaces, "nous n'avons d'autre choix que d'unir nos forces si nous ne voulons pas dépendre demain des informations glanées par les États-Unis, la Chine ou la Russie. Nous n'avons pas d'autre choix (...) si nous voulons gagner notre autonomie stratégique et finalement notre véritable souveraineté", a-t-il ajouté.

Emmanuel Macron a ajouté croire "très profondément à la conjugaison positive de la souveraineté nationale et de la souveraineté européenne" dans le domaine du renseignement, où la coopération entre pays et services est "essentielle" mais encore pas assez développée.

Il s'agit ainsi, selon lui, de promouvoir "l'Europe qui protège", l'un des mots d'ordre de sa stratégie européenne, qu'il a de nouveau développée lundi dans la tribune publiée dans la presse des 28 pays de l'UE à l'approche des élections européennes du 26 mai.

L’Élysée a insisté sur le fait que la création du Collège du renseignement n'était "en aucun cas la préfiguration d'un service de renseignement européen", ce domaine étant "une prérogative nationale et pas communautaire".

Aucun service non européen n'a été convié à la réunion de Paris, à laquelle ont participé 30 directeurs de services, neuf coordinateurs nationaux et 13 représentants des institutions européennes. Malgré le Brexit, les services britanniques étaient présents durant ces deux jours d'échanges, qui se sont déroulés à huis clos.

Partager cet article

Dans la même thématique

juppé Ok
9min

Politique

Présidentielle : de 1995 à 2022, que donnaient les sondages plus d’un an avant l’élection ?

Edouard Balladur élu en 1995, DSK en 2012, Alain Juppé en 2017… Et Jordan Bardella en 2027 ? Voici les résultats des élections présidentielles, si l’on était dans un monde parallèle. Celui des sondages, à 18 mois environ du scrutin. Car si les sondages peuvent donner la tendance du moment, ils ne sont pas des prédictions, l’histoire nous l’a monté. Mais parfois, ils ont aussi vu juste, très en amont…

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
4min

Politique

Budget 2026 : quel calendrier pour la reprise des débats ?

Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.

Le