Macron pour “un statut de la Première dame ou du Premier homme”

Macron pour “un statut de la Première dame ou du Premier homme”

Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle, a plaidé vendredi pour un "statut de la Première dame ou du Premier homme"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle, a plaidé vendredi pour un "statut de la Première dame ou du Premier homme" afin de mettre fin à "une forme d’hypocrisie", sans pour autant qu'il ou elle ne soit "rémunéré(e) par la République".

"Ca fait des décennies qu'on tourne en France autour de cette question du statut de la Première dame ou du Premier homme", a souligné le candidat d'En Marche! sur RTL.

"Je pense que c'est important de le clarifier sinon on se retrouve dans des pratiques d'entre-deux, de dissimulation, qui sont impossibles à vivre pour l'intéressé et qui sont une forme d'hypocrisie. Donc rémunéré par la République non. Avoir un rôle, un vrai statut, une vraie capacité à faire, oui", a ajouté M. Macron.

Interrogé sur le rôle que tiendrait son épouse Brigitte s'il était élu, M. Macron a répondu qu'elle "aura le rôle qu'elle a toujours eu".

"C'est à dire qu'elle m'a toujours accompagné, parce que c'est mon équilibre de vie, c'est comme cela que nous fonctionnons", a-t-il poursuivi.

"Elle aura un rôle, elle ne sera pas cachée parce qu'elle partage ma vie, que son avis est important", a renchéri M. Macron en estimant que "la fonction présidentielle emporte quelque chose qui a une dimension personnelle".

Mais Mme Macron "n'a jamais été rémunérée par la République de près ou de loin" et "ne sera pas rémunérée" en tant que Première dame, a-t-il martelé.

Dans la même thématique

Strasbourg : European Parliament session
6min

Politique

Européennes 2024 : que disent les derniers sondages sur les tendances ?

Jordan Bardella reste toujours loin devant, quand Valérie Hayer peine à contenir la dynamique de Raphaël Glucksmann. Le candidat PS/Place Publique talonne de plus en plus la liste de la majorité présidentielle. Manon Aubry pour LFI progresse un peu, quand François-Xavier Bellamy est plus ou moins stable.

Le