Macron président-candidat : « En 2012, Valérie Pécresse défendait la légitimité de Nicolas Sarkozy », rétorque Gabriel Attal
Le sénateur LR du Puy-de-Dôme, Jean-Marc Boyer, a interpellé le porte-parole du gouvernement au sujet « du mélange des genres » auquel se livre le président de la République, d’après lui. « Qu’il fasse campagne sans limite avec l’argent du contribuable est indécent et condamnable », a lancé le sénateur.

Macron président-candidat : « En 2012, Valérie Pécresse défendait la légitimité de Nicolas Sarkozy », rétorque Gabriel Attal

Le sénateur LR du Puy-de-Dôme, Jean-Marc Boyer, a interpellé le porte-parole du gouvernement au sujet « du mélange des genres » auquel se livre le président de la République, d’après lui. « Qu’il fasse campagne sans limite avec l’argent du contribuable est indécent et condamnable », a lancé le sénateur.
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Par Héléna Berkaoui

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« Depuis plusieurs semaines, il ne fait aucun doute que Monsieur Macron sera candidat à l’élection présidentielle », lance le sénateur LR du Puy-de-Dôme, Jean-Marc Boyer. Lors des questions d’actualité au gouvernement, le sénateur a interpellé Gabriel Attal sur le statut particulier du chef de l’Etat. « Qu’il fasse campagne sans limite avec l’argent du contribuable est indécent et condamnable », s’indigne Jean-Marc Boyer.

En face, le porte-parole du gouvernement a tendu un miroir au sénateur LR. « Je trouve cette critique, rétrospective de Nicolas Sarkozy et de Jacques Chirac, d’une très grande violence », a-t-il répliqué. Et de rappeler qu’en 2012, Nicolas Sarkozy avait essuyé les mêmes critiques de la part de l’opposition. Gabriel Attal a aussi rappelé que Valérie Pécresse, alors porte-parole du gouvernement, « défendait la légitimité de Nicolas Sarkozy ». En 2012, Nicolas Sarkozy avait attendu le 5 février pour annoncer sa candidature à l’élection présidentielle.

« Souffrez qu’à un moment où notre pays connaît la plus grave crise sanitaire depuis un siècle […] nous soyons plus concentrés sur ces échéances-là », s’est aussi défendu Gabriel Attal. Un argument qui a perdu de sa superbe. « Il (Emmanuel Macron) ne peut pas se cacher plus longtemps derrière la crise sanitaire. Il faut tomber le masque ! », a enjoint le sénateur.

 

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