Macron promet de débattre avec les maires reçus à l’Élysée
Emmanuel Macron tiendra mercredi soir avec les plus de 1.000 maires invités à l’Élysée une séance de questions-réponses, après...

Macron promet de débattre avec les maires reçus à l’Élysée

Emmanuel Macron tiendra mercredi soir avec les plus de 1.000 maires invités à l’Élysée une séance de questions-réponses, après...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron tiendra mercredi soir avec les plus de 1.000 maires invités à l’Élysée une séance de questions-réponses, après son discours, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.

"Ce soir il accueillera un peu plus d'un millier de maires avec un échange libre, une intervention suivie d'un jeu de questions-réponses assez inhabituel, qui est indispensable" parce que, a expliqué M. Griveaux, "le dialogue n'a jamais été rompu" avec les élus locaux.

"Nous sommes du côté des maires, pas du côté de ceux qui les instrumentalisent après avoir consciencieusement baissé leurs dotations lorsqu'ils étaient aux responsabilités", a-t-il accusé, reconnaissant "un grand désarroi de nombreux maires".

Le chef de l’État a décidé de ne pas se rendre au congrès des maires de France cette année, préférant les recevoir à l'Élysée. Auparavant, à 17h30, il s'entretiendra avec le bureau de l'Association des maires de France, présidée par François Baroin (LR).

Mais jusqu'ici l’Élysée n'avait pas évoqué un échange organisé avec les élus, dont certains ont refusé l'invitation.

"Ceux qui ont décliné l'invitation sont souvent les mêmes qui auraient souhaité que le président de la République se rende au Congrès des maires, donc il y a un forme de contradiction", a poursuivi M. Griveaux.

Beaucoup de maires "n'ont pas subi depuis dix ans la baisse de leur dotation de fonctionnement", alors que François Baroin, l'actuel président de l'AMF, les avaient baissées lorsqu'il était ministre de l'Economie et des Finances, a-t-il critiqué.

Quant à André Laignel, premier vice-président PS de l'AMF, "je n'étais même pas né quand il a été élu maire d'Issoudun pour la première fois", a ironisé M. Griveaux. M. Laignel est maire depuis mars 1977, soit 41 ans, alors que M. Griveaux est né en décembre de la même année.

Au cours de l'échange à l’Élysée, "les maires diront la colère sociale à laquelle ils sont confrontés, leur sentiment d'être parfois démunis face à une Administration centrale sourde à leurs demandes". Ils attendent "des solutions concrètes" à des problèmes concrets, a-t-il conclu.

Dans la même thématique

Macron promet de débattre avec les maires reçus à l’Élysée
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Macron promet de débattre avec les maires reçus à l’Élysée
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le