Macron promet de rendre visite aux Whirpool à Amiens « entre les deux tours »
Le candidat d'En Marche! à la présidentielle, Emmanuel Macron, a promis mardi qu'il rendrait visite "entre les deux tours" aux...

Macron promet de rendre visite aux Whirpool à Amiens « entre les deux tours »

Le candidat d'En Marche! à la présidentielle, Emmanuel Macron, a promis mardi qu'il rendrait visite "entre les deux tours" aux...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Le candidat d'En Marche! à la présidentielle, Emmanuel Macron, a promis mardi qu'il rendrait visite "entre les deux tours" aux salariés de l'usine Whirlpool menacée de fermeture, même s'il était éliminé dimanche au premier tour.

En déplacement dans les Yvelines, l'ancien ministre de l'Economie était interrogé pour savoir pourquoi il avait préféré rendre visite à une usine bénéficiaire de l'opticien Krys, plutôt qu'auprès des salariés du géant américain Whirlpool dans sa ville natale.

"C'est bien aussi que la presse parle des entreprises qui marchent. Nous sommes la cinquième économie mondiale, il y a beaucoup d'entreprises dans ce pays qui marchent", a-t-il argumenté.

"Il faut en parler et expliquer comment elles font. Et je suis très fier d'être dans une entreprise qui marche (...) qui non seulement fonctionne, embauche, mais a relocalisé de la production dans l'industrie, là où tout le monde pense que nous avons perdu cette bataille, à tort", a poursuivi l'ancien ministre.

"Moi, le défaitisme, le misérabilisme, ça suffit!", a-t-il encore lancé. "Ca n'empêche pas de s'occuper des entreprises qui sont dans une situation difficile."

"Je visiterai les salariés de Whirlpool dans les semaines qui viennent, j'ai prévu cela dans l'entre-deux-tours", a-t-il promis.

"Même si je ne suis pas qualifié entre les deux tours, j'irai à Amiens, qui est ma ville natale, donc je les visiterai, ne vous inquiétez pas", a-t-il dit à un journaliste lui demandant s'il considérait comme acquis qu'il serait au second tour.

"Ce à quoi il faut veiller, ce à quoi je veillerai personnellement si je suis élu président de la République, c'est qu'il y ait bien un repreneur du site d'Amiens", a-t-il jugé.

M. Macron avait déclaré le 6 avril refuser toute "démagogie" dans le dossier Whirlpool, en réponse au réalisateur du documentaire "Merci patron" et candidat aux législatives François Rufin, qui lui reprochait son "silence" concernant l'usine d'Amiens.

Environ 150 salariés de l'usine Whirlpool d'Amiens, menacée de fermeture, ont manifesté mardi à Paris pour interpeller les politiques sur leur sort. Le gouvernement planche sur une éventuelle reprise du site employant 290 salariés, auxquels s'ajoutent 250 intérimaires employés quasiment en permanence et une centaine de salariés du sous-traitant Prima.

Fin janvier, le groupe américain avait indiqué son intention de délocaliser la production en Pologne et de fermer l'usine de sèche-linges en juin 2018, dans une Picardie déjà frappée par de nombreuses fermetures de sites industriels.

Dans la même thématique

Macron promet de rendre visite aux Whirpool à Amiens « entre les deux tours »
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Macron promet de rendre visite aux Whirpool à Amiens « entre les deux tours »
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le