Macron propose de supprimer les départements dans les zones les plus urbanisées

Macron propose de supprimer les départements dans les zones les plus urbanisées

Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle, a proposé vendredi de "supprimer" les départements dans les zones les plus...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle, a proposé vendredi de "supprimer" les départements dans les zones les plus urbanisées et structurées par des métropoles, tout en les maintenant dans les zones plus rurales.

"Je souhaite qu'on ait des organisations multiples selon le territoire", a déclaré l'ancien ministre de l'Économie à l'antenne de Sud radio-Public Sénat, plaidant pour un modèle où "dans les départements qui sont les plus urbanisés, (...) les plus structurés par les métropoles, on puisse progressivement supprimer le département".

"C'est un gain d'efficacité, ce sont des vraies économies", a-t-il assuré, précisant qu'il souhaitait conserver cette administration "dans les départements les plus ruraux", parce que "c'est un acteur qui structure le territoire".

Interrogé sur la question de la fracture géographique entre territoires M. Macron a préconisé un "plan quinquennal d'infrastructures, raisonnable, que l'on sait financer", focalisé sur des "infrastructures prioritaires" pour résoudre le problème "d'accès au centre d'activités le plus proche, ou pour attirer de l'activité".

Concernant la fracture numérique des territoires, notamment dans l'accès au haut débit, le fondateur du mouvement En Marche a dit vouloir donner "une date limite à tous les opérateurs de télécoms".

"L'État se substituera à eux si, dans les deux ans qui suivent mai 2017, ils n'ont pas déployé partout au bon rythme la fibre ou le cellulaire", a-t-il expliqué.

M. Macron s'est par ailleurs prononcé pour "une vraie autonomie des universités", une "autonomie au niveau de l'école qui soit sur le plan pédagogique beaucoup plus radicale", un accroissement de l'autonomie dans les "formations professionnelles" mais avec un "Etat qui pilote les besoins", et une "autonomie supérieure des fonctionnaires de santé, d'hygiène et de sécurité".

Par ailleurs, le candidat a expliqué qu'il souhaitait faire du chômage un "risque social" piloté "par l'Etat". "J'égalise donc les droits entre les différents Français", a-t-il détaillé, précisant qu'un "entrepreneur qui est à son compte, un commerçant, un artisan qui perd son commerce" aurait des indemnisations après 5 ans d'activité, idem pour un démissionnaire" a-t-il précisé.

"S'il ne prend pas un emploi qui correspond à ses formations, à ses capacités, il perd cette indemnisation. S'il n'a plus de formation, je lui assure une formation qui peut être un, deux ou trois ans pour ne pas être dans le chômage de longue durée", a-t-il conclu.

Dans la même thématique

PARIS : Manifestation du 1er Mai
3min

Politique

1er mai : quels sont les principaux rassemblements prévus en France ?

Comme chaque année, la journée internationale des droits des travailleurs sera marquée par de nombreux défilés à travers la France. Malgré un agenda social chargé, les deux principaux syndicats, la CGT et la CFDT ne défileront pas ensemble lors des traditionnelles manifestations du 1er mai.

Le

Macron propose de supprimer les départements dans les zones les plus urbanisées
6min

Politique

Scandale des eaux en bouteille : « Le dispositif global interministériel a sous-estimé la profondeur de cette affaire », estime l’ancien directeur de cabinet d’Élisabeth Borne

Auditionné par la commission d’enquête sénatoriale, Aurélien Rousseau est revenu sur sa connaissance du scandale de Nestlé Waters et l’implication des pouvoirs publics. S’il reconnaît avoir pris la décision autorisant la filtration en dessous de 0,8 micron, l’ancien directeur de cabinet d’Élisabeth Borne écarte tout conflit d’intérêts.

Le

Macron propose de supprimer les départements dans les zones les plus urbanisées
4min

Politique

Laïcité dans le Sport : la ministre, Marie Barsacq assure que « le gouvernement dans son ensemble » soutient la proposition de loi du Sénat

Interrogée par les sénateurs sur sa position au sujet de proposition de loi LR visant à interdire le port de signes religieux dans les compétitions sportives et dans les piscines municipales, la ministre des Sports, Marie Barsacq a indiqué que « le gouvernement dans son ensemble soutenait » le texte. Le mois dernier, elle avait affirmé « que le port du voile n’était pas de l’entrisme ».

Le