Macron revendique la “distance”, la “verticalité” et une présidence “respectée”

Macron revendique la “distance”, la “verticalité” et une présidence “respectée”

Emmanuel Macron a longuement disserté vendredi devant des élèves et les enseignants du lycée agricole de Limoges-Les Vaseix sur l...
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Emmanuel Macron a longuement disserté vendredi devant des élèves et les enseignants du lycée agricole de Limoges-Les Vaseix sur l'exercice du pouvoir, revendiquant une certaine "distance", une présidence "verticale" et "respectée".

"La fonction de président de la République a une part symbolique qui est très forte et qui dépasse celui ou celle qui l'occupe à un moment donné", a-t-il observé.

Elle "suppose un cérémonial, une distance, une verticalité", a enchaîné Emmanuel Macron, peu disert devant les journalistes depuis son entrée en fonction mais qui s'est livré avec une certaine gourmandise au jeu des questions-réponses avec la salle.

Pour autant, a-t-il ajouté, "il faut être dans son temps et, au maximum, essayer de garder une forme de simplicité".

"Je ne veux pas que le président de la République soit distant, je veux que ce soit une fonction respectée, c'est différent", a-t-il encore précisé.

Après avoir lâché, sans doute un peu vite, "moi je n'ai jamais fait de politique", il a expliqué s'être engagé en politique avec "l'envie de faire, de transformer les choses, une indignation, une impatience devant la chose publique".

"Ce qui m'a motivé, c'est cette envie de transformer, de bouger les lignes, de faire, (...) une volonté de dépasser des clivages et l'histoire politique française pour réinventer une nouvelle étape", a-t-il insisté.

"Voilà comment tout cela arrive et après, il y a les hasards de la vie", a-t-il noté.

Désormais, il s'agit, "par l'action politique", d'"essayer d'aller au-delà de certains blocages français", a enchaîné le nouveau chef de l'Etat pour qui "la vie politique a besoin (d'un) renouvellement permanent", d'un "regard nouveau".

Emmanuel Macron a donné un aperçu du style de sa présidence lors de la première journée de cette visite de deux jours en Haute-Vienne.

Interrogé par un journaliste sur la présence de François Bayrou au gouvernement alors que son parti, le MoDem, fait l'objet depuis vendredi d'une enquête préliminaire de la justice sur ses assistants parlementaires européens, il s'est refusé à répondre.

"Quand je viens sur un sujet que j'ai choisi, je parle du sujet que j'ai choisi. Je ne fais pas des commentaires d'actualité", a éludé Emmanuel Macron.

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