Macron revendique la “distance”, la “verticalité” et une présidence “respectée”

Macron revendique la “distance”, la “verticalité” et une présidence “respectée”

Emmanuel Macron a longuement disserté vendredi devant des élèves et les enseignants du lycée agricole de Limoges-Les Vaseix sur l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron a longuement disserté vendredi devant des élèves et les enseignants du lycée agricole de Limoges-Les Vaseix sur l'exercice du pouvoir, revendiquant une certaine "distance", une présidence "verticale" et "respectée".

"La fonction de président de la République a une part symbolique qui est très forte et qui dépasse celui ou celle qui l'occupe à un moment donné", a-t-il observé.

Elle "suppose un cérémonial, une distance, une verticalité", a enchaîné Emmanuel Macron, peu disert devant les journalistes depuis son entrée en fonction mais qui s'est livré avec une certaine gourmandise au jeu des questions-réponses avec la salle.

Pour autant, a-t-il ajouté, "il faut être dans son temps et, au maximum, essayer de garder une forme de simplicité".

"Je ne veux pas que le président de la République soit distant, je veux que ce soit une fonction respectée, c'est différent", a-t-il encore précisé.

Après avoir lâché, sans doute un peu vite, "moi je n'ai jamais fait de politique", il a expliqué s'être engagé en politique avec "l'envie de faire, de transformer les choses, une indignation, une impatience devant la chose publique".

"Ce qui m'a motivé, c'est cette envie de transformer, de bouger les lignes, de faire, (...) une volonté de dépasser des clivages et l'histoire politique française pour réinventer une nouvelle étape", a-t-il insisté.

"Voilà comment tout cela arrive et après, il y a les hasards de la vie", a-t-il noté.

Désormais, il s'agit, "par l'action politique", d'"essayer d'aller au-delà de certains blocages français", a enchaîné le nouveau chef de l'Etat pour qui "la vie politique a besoin (d'un) renouvellement permanent", d'un "regard nouveau".

Emmanuel Macron a donné un aperçu du style de sa présidence lors de la première journée de cette visite de deux jours en Haute-Vienne.

Interrogé par un journaliste sur la présence de François Bayrou au gouvernement alors que son parti, le MoDem, fait l'objet depuis vendredi d'une enquête préliminaire de la justice sur ses assistants parlementaires européens, il s'est refusé à répondre.

"Quand je viens sur un sujet que j'ai choisi, je parle du sujet que j'ai choisi. Je ne fais pas des commentaires d'actualité", a éludé Emmanuel Macron.

Dans la même thématique

Salle des fetes de Crepol, ou le jeune Thomas a ete tue, 27 novembre 2023
5min

Politique

Drame de Crépol : pourquoi RN et Reconquête ont des stratégies différentes ?

La mort du jeune Thomas, poignardé lors d’une fête de village à Crépol dans la Drôme a permis aux deux partis d’extrême droite d’envoyer des signaux différents à leur électorat. Comme lors de la dernière campagne présidentielle, Le RN a conforté son image de parti de gouvernement. Quant à Reconquête, le parti d’Éric Zemmour tente d’imposer sa grille de lecture d’un déclin civilisationnelle.

Le

PARIS: EXCUSIF, Philippe Folliot President de l’Alliance centriste apporte son soutient a NKM
7min

Politique

Le sénateur Philippe Folliot candidat aux européennes : « Je défends le bon sens paysan ! »

Le sénateur centriste du Tarn, Philippe Folliot, annonce lancer pour les européennes sa liste « Ruralités, l’avenir dans le bon sens ». Défendant « une Europe qui nous protège plutôt qu’une Europe qui nous contraint », il propose une liste qui « porte une vision positive de l’Europe, mais sous un prisme des territoires et des ruralités ».

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
7min

Politique

Projet de loi immigration : Éric Ciotti au chevet d’une droite sénatoriale de plus en plus agacée par les critiques des députés LR

Le président des LR, Éric Ciotti, était au Sénat mardi matin pour appeler les parlementaires de son parti à « l’unité ». Les critiques des députés LR sur le projet de loi immigration adopté mi-novembre par la majorité sénatoriale de droite et du centre ont nourri un vif agacement au Palais du Luxembourg. Au point que certains hésiteraient même à rompre leur rattachement au parti.

Le