Emmanuel Macron, candidat d'En Marche à l'élection présidentielle, se "félicite" dimanche du ralliement d'une dizaine de sénateurs centristes, qui permettra de "créer au Sénat une force qui structurera notre action".
Interrogé sur la tribune de soutien signée dans le Journal du Dimanche par une dizaine de sénateurs, dont Michel Mercier, ancien ministre de François Fillon, M. Macron a répondu: "Je m'en félicite car ça permettra aussi de créer au Sénat une force qui structurera notre action".
M. Macron est accompagné lors de son déplacement à La Réunion samedi et dimanche du député du Tarn Philippe Folliot, président de l'Alliance centriste, un parti qui vient de quitter l'UDI.
"Il y a des parlementaires UDI qui nous ont rejoints et qui auront vocation donc à jouer un rôle", a souligné M. Macron lors d'un point-presse à Saint-Denis.
"Le centre, le centre-droit, la droite font partie des familles politiques qui seront représentées dans En Marche comme majorité présidentielle, car c'est à la fois le pluralisme et le renouvellement que je porte", a-t-il ajouté.
Jean-Christophe Lagarde, président de l'Union des démocrates et indépendants, a dénoncé dimanche une "manipulation" de "l'équipe d'Emmanuel Macron qui tente de faire croire que 10 sénateurs UDI l’auraient rejoint".
"La réalité de l'appel initié par Michel Mercier et publié dans le JDD, c’est qu’il est signé par 6 sénateurs MoDem, une écologiste et 3 élus UDI", à savoir Jean-Marc Gabouty (Haute-Vienne), Michel Canévet (Finistère) et Christian Namy (Meuse), a souligné M. Lagarde dans un communiqué.
"Ainsi, seuls 3 sénateurs UDI sur les 34 que compte notre formation ont fait ce choix", a-t-il précisé.
Par ailleurs, M. Macron s'est refusé à "commenter les rumeurs" de ralliement de Dominique de Villepin, ancien Premier ministre de Jacques Chirac, alors que ce bruit circule déjà depuis plusieurs semaines.
Emmanuel Macron est à La Réunion du député du Tarn Philippe Folliot, président de l'Alliance centriste, un parti qui vient de quitter l'UDI, le 26 mars 2017 à Saint-Denis
AFP
"Je ne l'ai jamais caché, c'est un responsable politique avec lequel j'ai eu des échanges, en particulier sur les sujets de politique étrangère et internationale, et dont la clarté de la vision et les engagements correspondent à des visions que je portais moi-même", a souligné M. Macron en exprimant son "respect" pour M. Villepin.
L'AFP a tenté de joindre dimanche, sans succès, Dominique de Villepin, actuellement à l'étranger.t
Les militants du parti Les Ecologistes élisent leur secrétaire national. Bien que critiquée, la sortante Marine Tondelier fait figure de favorite dans ce scrutin où les règles ont été changées. La direction s’est vue accusée par certains de vouloir verrouiller le congrès. Si les écolos ne veulent pas couper avec LFI, le sujet fait débat en vue de la présidentielle.
Après la série d’attaques visant plusieurs établissements pénitentiaires, coordonnées au sein un groupe de discussion sur Telegram, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez regrette que la disposition de la loi sur le narcotrafic, permettant aux services de renseignement d’avoir accès aux messageries cryptées, ait été rejetée les députés. La mesure pourrait réapparaître dans une nouvelle proposition de loi du Sénat.
La question d’un report des élections municipales de 2032 est à l’étude au ministère de l’Intérieur, en raison de la proximité d’un trop grand nombre de scrutins, notamment la présidentielle. Si le calendrier devait être révisé, et avec lui la durée du mandat des maires élus l’an prochain, cela nécessiterait une loi. Ce serait loin d’être une première sous la Ve République.
Alors que les amis de Nicolas Mayer Rossignol, d’Hélène Geoffroy et de Fatima Yadani et Philippe Brun discutent pour fusionner, dans une union des opposants à Olivier Faure qui demandent la « clarté », le président du groupe PS de l’Assemblée, Boris Vallaud, se retrouve au centre des attentions. Mais « son but n’est pas d’être faiseur de roi, c’est de rassembler le royaume socialiste », soutient Rémi Branco, son porte-parole.