Politique
Lors du conseil des Ministres de ce mercredi 19 novembre, le chef de l’État a rappelé le combat contre le narcotrafic « entamé depuis plusieurs années » par le gouvernement.
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Par Public Sénat
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Lors d'un déplacement à Égletons, en Corrèze, le chef de l’État a répondu au président de la région Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset, qui évoquait les difficultés de recrutement d’une entreprise de fonderie d'Ussel. Visant les salariés licenciés de l'équipementier automobile GM&S qui manifestait au moment de sa visite, Emmanuel Macron a lancé : « Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas, parce qu’ils ont les qualifications pour le faire. ».
« Il se sarkozyse » a réagi Marie-Noëlle Lienemann. C'est-à-dire qu’on a le droit aux formulations de mépris, de provocation, de division des gens, de grandes phrases à l’emporte-pièce, qui montrent une incapacité à avoir la force et la sérénité du poste présidentiel » a taclé l’ancienne ministre.
Ces mots d’Emmanuel Macron révèlent également selon elle « le naturel » du chef de l’État. Il veut, non seulement, être le Président des riches mais il veut être aussi celui des winners méprisant tous les autres ». « C’est la stratégie de Sarkozy de clouer au pilori une partie de la population française et de la mépriser. On voit que ça n’a pas réussi au président de la République (Nicolas Sarkozy) mais surtout ça crée un climat détestable dans le pays » a-t-elle prévenu.
L'intégrale du mercredi 19 novembre