Macron sur les « progressistes » et les « nationalistes » en Europe: une « supercherie » pour Wauquiez
Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a vu jeudi une "supercherie" dans le clivage mis en avant par Emmanuel Macron...

Macron sur les « progressistes » et les « nationalistes » en Europe: une « supercherie » pour Wauquiez

Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a vu jeudi une "supercherie" dans le clivage mis en avant par Emmanuel Macron...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a vu jeudi une "supercherie" dans le clivage mis en avant par Emmanuel Macron entre "nationalistes" et "progressistes" en Europe, jugeant le président français "isolé" sur le continent.

Invité d'Europe 1, M. Wauquiez a reproché à M. Macron d'"écrire une histoire où on proposerait d’un côté les méchants nationalistes qui voudraient fermer les frontières, et les gentils progressistes qui eux voudraient des frontières ouvertes: lui".

"C’est une supercherie. Je pense qu’aujourd’hui, l’immense majorité des Européens, de ceux qui nous écoutent, demandent une Europe qui protège. Et je crois qu’Emmanuel Macron est aujourd’hui isolé. C’est un des rares dirigeants à ne pas l’avoir compris". "Angela Merkel aujourd’hui a changé de position. Quelqu’un comme (Lars Lokke) Rasmussen, le Premier ministre danois, est sur la même position", a poursuivi le président de LR.

"Il faut sortir de cette situation où on cherche à faire de untel ou untel un épouvantail", a répondu M. Wauquiez, interrogé sur les positions du Premier ministre national-conservateur hongrois Viktor Orban, qu'il cotoie au sein du Parti populaire européen (PPE).

En France, "nous avons un des rares dirigeants à ne pas comprendre la demande des peuples européens". "On peut être à la fois pour l’Europe, et pour la maîtrise de nos frontières. Et ce sera la voix que porteront les Républicains dans l’élection européenne", a dit M. Wauquiez.

Emmanuel Macron a endossé mercredi le rôle d'"opposant principal" aux "nationalistes" que lui a décerné mardi M. Orban, accompagné du ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini, principaux leaders de la ligne dure contre les migrants.

"S'ils ont voulu voir en ma personne leur opposant principal, ils ont raison". "Je ne céderai rien aux nationalistes et à ceux qui prônent ce discours de haine", a répliqué le président français, qui estime qu'"il se structure une opposition forte entre nationalistes et progressistes" en Europe.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le