Macron tente lundi de mettre d’accord Hulot et les chasseurs
Emmanuel Macron réunit lundi à l'Elysée le président de la Fédération nationale de la chasse Willy Schraen et le ministre de la...

Macron tente lundi de mettre d’accord Hulot et les chasseurs

Emmanuel Macron réunit lundi à l'Elysée le président de la Fédération nationale de la chasse Willy Schraen et le ministre de la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuel Macron réunit lundi à l'Elysée le président de la Fédération nationale de la chasse Willy Schraen et le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot pour discuter du projet de réforme de la chasse, très critiqué par les défenseurs des animaux.

Au cours de cette rencontre seront notamment abordés les quotas et les dates de chasse, le renforcement des contrôles, la "simplification" du permis et la "mobilisation des chasseurs pour entretenir les milieux naturels", explique l'Elysée.

Le gouvernement a annoncé en mai qu'il préparait une réforme de la chasse comprenant une baisse du prix du permis, d'actuellement 400 euros par an. Il compte aussi mener une "gestion adaptative des espèces" chassables pour adapter les pratiques et les prélèvements autorisés à l'état réel de conservation des espèces.

Nicolas Hulot a donc lancé en août une concertation sur les quotas de chasse de plusieurs espèces comme l'alouette des champs, le merle noir et la grive pour la période 2018-2019. Les arrêtés déjà pris seront "ajustés" à l'issue de cette concertation.

La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) s'est inquiétée de ces projets et dénoncé le "piégeage cruel de centaines de milliers d'oiseaux en France". Récemment, Brigitte Bardot, qui avait été reçue à l'Elysée fin juillet, a qualifié Nicolas Hulot de "trouillard" sur le dossier de la chasse et appelé à sa démission.

En février, le chef de l’État avait reçu Willy Schraen et pris l’engagement d'étendre les dates de chasse de l’oie cendrée en 2019 et d'étudier une diminution du prix du permis de chasse, ce dont la FNC s'était félicitée.

Plus d'un million de personnes pratiquent la chasse en France chaque année, avec un permis de chasse national ou départemental.

Emmanuel Macron s'est dit favorable à la réouverture des chasses présidentielles, remplacées en 2010 par des "battues de régulation", et était allé saluer des chasseurs mi-décembre près du château de Chambord.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le