Emmanuel Macron, candidat d'En Marche ! à l'élection présidentielle, aborde "un mois de travail, de conviction et de détermination" durant lequel il s'agira de "conforter" la "dynamique" qui le place comme favori du scrutin, a-t-il déclaré samedi lors d'un déplacement à La Réunion.
"J'ai toujours la même volonté d'aller au contact, d'expliquer, d'entendre les attentes et les colères", a assuré M. Macron, lors de la visite d'une exploitation agricole à Saint-Leu (ouest).
"J'essaye d'avoir un projet sérieux et en même temps porteur d'un optimisme et d'une espérance dont la finalité est de faire entrer le pays dans un siècle nouveau. Pour moi, ce sera un mois de travail, de détermination, de conviction sur le terrain", a-t-il poursuivi, à 29 jours du premier tour de l'élection.
Macron au contact des réunionnais, le 25 mars 2017 à Saint-Denis de la Réunion
AFP
"L'objectif dans les 30 jours qui viennent, c'est de conforter cette dynamique", a-t-il souligné, alors que plusieurs sondages ces derniers jours le placent en tête du premier tour, devant Marine Le Pen.
"C'est bien de croiser les courbes le dernier mois", a relevé l'ancien ministre de l’Économie.
"La dynamique est bonne, elle est surtout continue. Mais, pour moi, rien n'est fait. Je considère qu'il y a un énorme travail de conviction à faire, il y a beaucoup de gens qui n'ont pas regardé les programmes, qui n'ont pas fixé leur idée dans cette campagne", a-t-il nuancé.
Alors qu'un journaliste lui faisait remarquer que François Hollande avait obtenu plus de 50% des voix dès le premier tour du scrutin de 2012 à La Réunion, M. Macron a répondu en plaisantant qu'il avait "le même objectif, mais partout sur le territoire. Ce serait formidable".
Le candidat d'En Marche! est également revenu sur les accusations de François Fillon, qui a évoqué l'existence d'un "cabinet noir" à l’Élysée.
"Fillon a décidé lui-même de tendre les choses par des insinuations. Je trouve cela regrettable et grave pour la bonne santé de notre vie démocratique. Ma préoccupation est plutôt que l'on parle de la vie des Français", a fustigé M. Macron.
"Je suis frappé de voir l'espèce de pessimisme ambiant, cette volonté de tendre la campagne, d'avoir des messages essentiellement anxiogènes", a-t-il insisté.
"Il y a des difficultés réelles, économiques, éducatives, sécuritaires. Mais au delà de tout ça, il y a aussi un avenir à construire", a-t-il conclu.
Les militants du parti Les Ecologistes élisent leur secrétaire national. Bien que critiquée, la sortante Marine Tondelier fait figure de favorite dans ce scrutin où les règles ont été changées. La direction s’est vue accusée par certains de vouloir verrouiller le congrès. Si les écolos ne veulent pas couper avec LFI, le sujet fait débat en vue de la présidentielle.
Après la série d’attaques visant plusieurs établissements pénitentiaires, coordonnées au sein un groupe de discussion sur Telegram, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez regrette que la disposition de la loi sur le narcotrafic, permettant aux services de renseignement d’avoir accès aux messageries cryptées, ait été rejetée les députés. La mesure pourrait réapparaître dans une nouvelle proposition de loi du Sénat.
La question d’un report des élections municipales de 2032 est à l’étude au ministère de l’Intérieur, en raison de la proximité d’un trop grand nombre de scrutins, notamment la présidentielle. Si le calendrier devait être révisé, et avec lui la durée du mandat des maires élus l’an prochain, cela nécessiterait une loi. Ce serait loin d’être une première sous la Ve République.
Alors que les amis de Nicolas Mayer Rossignol, d’Hélène Geoffroy et de Fatima Yadani et Philippe Brun discutent pour fusionner, dans une union des opposants à Olivier Faure qui demandent la « clarté », le président du groupe PS de l’Assemblée, Boris Vallaud, se retrouve au centre des attentions. Mais « son but n’est pas d’être faiseur de roi, c’est de rassembler le royaume socialiste », soutient Rémi Branco, son porte-parole.