La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».
Macron : « Un Président de droite qu’on n’attendait pas » se félicite Jean-François Copé
Par Public Sénat
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Jean-François Copé l’assure, après sa déconvenue à la dernière primaire de la droite, il a pris « du recul » et « même de la hauteur ». Ce qui ne l’empêche pas de dresser un bilan de la première année du quinquennat d’Emmanuel Macron. « Emmanuel Macron, c’est quand même le Président de droite qu’on n’attendait pas. Personne n’a vu venir Emmanuel Macron. Homme qui se disait de gauche et qui depuis qu’il est élu n’a fait que des mesures que la droite préconise » (….) Si vous prenez toutes les mesures qu’il a prises depuis qu’il est élu, c’est grosso modo ce que la droite aurait dû faire quand elle était au pouvoir » poursuit-il avant d’ajouter : « Ça fait du bien à notre pays après un quinquennat désastreux, celui de M. Hollande ».
Toutefois, celui qui est toujours membre du bureau politique des Républicains, soulève quelques « erreurs très regrettables » de ce début de quinquennat comme l’augmentation de la CSG et la baisse des APL.
Copé « terrifié » par la « ligne Wauquiez/ Le Pen »
Ancien président de l’UMP, Jean-François Copé a bien conscience de la délicate situation dans laquelle se trouve sa famille politique après un tel constat sur les réformes de l’actuel gouvernement. « Soit vous soutenez ce qui est soutenable et il y a de quoi faire. À ce moment-là, vous êtes cohérent. Soit vous tapez comme un sourd et, à ce moment, vous est victime du syndrome d’incohérence et d’insincérité ».
Une équation qui pourrait s’apparenter à une attaque en règle contre Laurent Wauquiez que Jean-François Copé est à deux doigts de franchir. « La direction du parti a fait un choix. Celui de coller au discours de Marine Le Pen. Ça plaît aux électeurs de Marine Le Pen, mais ils ne votent pas forcément pour la droite, ils votent pour l’extrême droite forcément (…) Ce qui me terrifie, c’est ce que beaucoup de vos confrères disent : la ligne Wauquiez/ Le Pen Le Pen/Wauquiez. C’est terrible car ça ne représente qu’une petite partie de l’électorat de droite (…) Moi, je n’ai jamais entendu dire la ligne Copé/ Le Pen. Ce n’était pas l’ambiance. J’ai toujours été ferme par rapport à cette question ».
Une alliance LR/ En Marche pour battre Hidalgo aux municipales
Enfin, le maire de Meaux juge indispensable une alliance LR/LREM pour les prochaines élections municipales à Paris. « C’est absolument indispensable. C’est une question de survie pour la banlieue (…) On ne peut plus arriver à Paris (…) C’est un cauchemar. Tout ça parce qu’il n’y a plus de politique des transports. Mme Hidalgo pense qu’elle vit dans un village (….) C’est une véritable mission d’intérêt général que de faire en sorte que Mme Hidalgo ne soit plus maire de Paris. Et, si pour y arriver, il faut faire une alliance LR et En Marche, pour ses éléments qui sont les plus à droite, et bien je crois que c’est une bonne chose » a-t-il lancé.