Macron/Fillon : « ça sent le fric partout »  estime Florian Philippot
Invité de l’émission Territoires d’Infos, le vice-président du FN, Florian Philippot est revenu sur les conséquences de l’affaire Fillon sur l’électorat frontiste.  « Nous voyons des électeurs, chaque jour, toquer à notre porte » assure-t-il.

Macron/Fillon : « ça sent le fric partout » estime Florian Philippot

Invité de l’émission Territoires d’Infos, le vice-président du FN, Florian Philippot est revenu sur les conséquences de l’affaire Fillon sur l’électorat frontiste.  « Nous voyons des électeurs, chaque jour, toquer à notre porte » assure-t-il.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Toutefois, Florian Philippo estime que « la candidature de Mr Fillon était en crise avant même l’affaire (…) L’affaire a été la dégringolade. Mais avant, il baissait déjà largement du fait de son programme. Nous avons beaucoup, beaucoup d’adhésions, je ne sais pas si c’est lié mais nous avons énormément d’adhésion » poursuit-il.

Le vice-président du FN a également réagi à l’information de BFM Business qui a dévoilé que la société de l’ancien Premier ministre « 2F Conseils » a eu pour client la société d’assurance AXA. Un conflit d’intérêts caractérisé selon le vice-président du FN. « Quand on voit le projet sur le fond de François Fillon pour la sécurité sociale qui était un projet de destruction de la sécurité sociale, donc au bénéfice des assureurs privés, on se dit qu’il y a un énorme problème » commente-t-il avant d’ajouter : « ça veut dire que cet homme est sous influence. Il n’est pas le seul dans cette élection présidentielle. Ca sent le fric partout y compris chez Monsieur Macron ».

Assistants parlementaires : aucune suspicions d’enrichissement personnel"
00:55

Sanctionnée  financièrement par le Parlement européen pour des emplois fictifs d’assistants parlementaires, « Marine le Pen n’a pas le choix, il y a des retenues sur salaires » déplore l’eurodéputé frontiste. Comme la candidate à l’élection présidentielle, il y voit un acte mené par leurs « adversaires politiques », en l’occurrence Martin Schulz (ancien président socialiste du Parlement ndlr). Toutefois, pas question d’y voir un lien avec l’affaire visant  François Fillon pour Florian Philippot, car selon lui Marine Le Pen n’a bénéficié « d’aucun enrichissement personnel ».

Dans la même thématique

Macron/Fillon : « ça sent le fric partout »  estime Florian Philippot
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Macron/Fillon : « ça sent le fric partout »  estime Florian Philippot
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le