Maël de Calan: « il est grand temps » que LR change de stratégie
Maël de Calan a plaidé samedi pour que Les Républicains changent de stratégie, accusant leur président Laurent Wauquiez d'avoir...

Maël de Calan: « il est grand temps » que LR change de stratégie

Maël de Calan a plaidé samedi pour que Les Républicains changent de stratégie, accusant leur président Laurent Wauquiez d'avoir...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Maël de Calan a plaidé samedi pour que Les Républicains changent de stratégie, accusant leur président Laurent Wauquiez d'avoir réduit de moitié la "base électorale" du parti.

"Laurent Wauquiez a réussi à réduire notre base électorale de 20%, le score de François Fillon à la présidentielle, à une dizaine de pourcent, (elle) a été divisée par deux en moins d'un an, ce n'est pas une bonne stratégie", a souligné M. de Calan sur France Inter, reprochant au président du parti élu en décembre de s'être "refermé sur un socle de plus en plus dur d'électeurs, de militants et de sympathisants, y compris dans son entourage".

Le vice-président du mouvement Libres! de Valérie Pécresse, associé à LR, a ajouté que "Laurent Wauquiez devait redonner de la crédibilité à notre formation en faisant des propositions concrètes qui illustrent notre projet, et il fait exactement le contraire en diffusant des tracts de plus en plus agressifs dans lesquels les républicains ne proposent rien".

Une référence au tract intitulé "Pour que la France reste la France", distribué ce week-end, critiqué jusque dans l'état major de LR. M. Wauquiez a déclaré samedi qu'il l'avait choisi lui-même, et qu'il l'"assume totalement".

Interrogé sur la discrétion du président d'Auvergne-Rhône-Alpes dans les médias, M. de Calan, qui avait lui-même brigué la présidence du parti, a estimé que "Laurent Wauquiez s'est imposé une petite cure (d'abstinence) médiatique parce que chaque fois qu'il parlait, il perdait des points dans l'opinion".

"C'est peut-être ce qu'il a de mieux à faire à court terme, mais à moyen terme, Les Républicains ne parviendront pas à incarner une alternative crédible s'ils continuent comme dans le tract qui fait polémique (...) à fonder leur discours politique sur des dénonciations violentes et stériles plutôt que de faire des propositions concrètes et efficaces".

"Plutôt que de dire que tout va mal essayons de dire ce que nous ferions", a-t-il dit, en réclamant "un projet qui illustre les valeurs qui sont les nôtres, celui d'une droite profondément européenne pour restaurer l'influence de la France en Europe", et qui "cherche à incarner une alternative crédible à la politique d'Emmanuel Macron", notamment en matière de sécurité, d'immigration et de déficit.

Partager cet article

Dans la même thématique

Maël de Calan: « il est grand temps » que LR change de stratégie
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le

Maël de Calan: « il est grand temps » que LR change de stratégie
5min

Politique

Assemblée parlementaire de la Francophonie : « Le français c’est l’occasion de conjuguer le nord et le sud »

Organisé conjointement avec l’Assemblée nationale, le Sénat accueille du 9 au 13 juillet, la 50ème session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). A cette occasion, plus de 60 pays francophones sont représentés et 30 présidents de parlement étrangers participent à des travaux dans les deux chambres du Parlement français.

Le