Maël de Calan juge « scandaleux » que les Républicains aient envoyé Nadine Morano à Bruxelles en 2014
Candidat à la présidence des LR, Maël de Calan donne sa vision de ce que devront être les prochaines élections européennes. Las, des arrangements qui ont pu avoir lieu dans son parti, il veut que Les Républicains envoient « les meilleurs à Bruxelles. »

Maël de Calan juge « scandaleux » que les Républicains aient envoyé Nadine Morano à Bruxelles en 2014

Candidat à la présidence des LR, Maël de Calan donne sa vision de ce que devront être les prochaines élections européennes. Las, des arrangements qui ont pu avoir lieu dans son parti, il veut que Les Républicains envoient « les meilleurs à Bruxelles. »
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Invité de Territoires d’Infos ce jeudi, Maël de Calan appelle son parti à la « responsabilité » pour les élections européennes de 2019. Si le candidat à la présidence des Républicains est lucide sur ses maigres chances de remporter le scrutin, il veut surtout peser sur la ligne politique du parti. « L’Europe est une nécessité vitale pour la France » insiste-t-il. Pour lui, Les Républicains ne peuvent donc pas verser dans une quelconque forme d’euroscepticisme.  Laurent Wauquiez, grand favori du scrutin, plaide pour une « un traité de refondation de l’Europe » tout en se défendant d’être un anti-européen. Un discours que certains jugent ambigu.  

Maël de Calan sera vigilant à ce que « le discours (des Républicains) reste européen. » Ce dernier souhaite aussi que l'approche de son parti quant à cette élection change. « La responsabilité d’un parti comme le nôtre est d’envoyer les meilleurs à Bruxelles et pas les pires » affirme-t-il. Et d’illustrer son assertion par un exemple : « Quand on envoie Nadine Morano à la place de Joseph Daul (…) c’est absolument scandaleux » lâche-t-il. Selon Maël de Calan, les cadres de l’époque on dit à l’ex-eurodéputé, Joseph Daul, « t’es bien sympa mais c’est Nadine qui va conduire la liste parce qu’elle est plus connue que toi et parce qu’elle a perdu les élections et il faut bien lui donner un mandat. » Pour Maël de Calan, « les Républicains doivent prendre la stratégique exactement inverse et se donner les moyens de peser à Bruxelles. »  

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le

Maël de Calan juge « scandaleux » que les Républicains aient envoyé Nadine Morano à Bruxelles en 2014
4min

Politique

Budget 2026 : le Sénat vote les crédits en hausse pour lutter contre l’immigration illégale

Lundi matin, le Sénat a adopté la mission « Immigration, asile et intégration » du projet de loi de finances pour 2026, avec des crédits en hausse de 80 millions par rapport à l’année dernière pour atteindre 2,16 milliards d’euros. Une enveloppe destinée à mettre en œuvre l’application du Pacte Asile et immigration, et le doublement de la capacité des centres de rétention administrative (CRA) à 3 000 places en 2029. La gauche a dénoncé le manque de moyens pour l’intégration.

Le