Mahjoubi appelle les « gilets jaunes » à condamner les violences
Le secrétaire d'Etat chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, a appelé dimanche les "gilets jaunes" à condamner les violences, après...

Mahjoubi appelle les « gilets jaunes » à condamner les violences

Le secrétaire d'Etat chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, a appelé dimanche les "gilets jaunes" à condamner les violences, après...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le secrétaire d'Etat chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, a appelé dimanche les "gilets jaunes" à condamner les violences, après une nouvelle journée de mobilisation émaillée de heurts.

"Est-ce que je leur demande de condamner les violences ? Oui", a déclaré M. Mahjoubi sur LCI.

"Je leur dis régulièrement que s'ils veulent être entendus (...), il faut qu'ils soient capables de dire que ceux qui sont allés tabasser les CRS (...) n'ont pas leur place dans leur mouvement", a-t-il détaillé.

Près de 50.000 personnes ont manifesté samedi à travers la France pour "l'acte VIII" de la mobilisation des "gilets jaunes", qui a parfois viré à l'affrontement avec les forces de l'ordre.

"Ceux qui sont venus tout casser, ne sont pas venus défendre les Françaises et les Français", a souligné le secrétaire d'Etat, estimant que "leur moteur profond" n'était "pas celui des injustices sociales", ni celui "des injustices fiscales".

"Ils veulent mettre la République à terre", a-t-il complété.

Parmi les incidents ayant émaillé la journée, un gendarme a été violemment frappé sur une passerelle parisienne au-dessus de la Seine par un manifestant identifié comme un ex-boxeur professionnel par le Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN).

"Ce n'est pas une colère sociale qui s'exprime, c'est une haine de la République", a commenté M. Mahjoubi.

"J'en appelle à la fermeté la plus forte face à ceux qui ont cassé", a poursuivi le secrétaire d'Etat, "ceux-là, on va les arrêter, on va les condamner".

Des cortèges de "gilets jaunes", insensibles aux concessions de l'exécutif et au futur grand débat national, ont défilé samedi un peu partout en France, lors de la première mobilisation de l'année 2019 qui faisait figure de test.

Dans la même thématique

Ukraine Kiev Western Leaders summit
4min

Politique

Emmanuel Macron sur TF1 : 83% des Français souhaitent entendre le chef de l'Etat sur la dette et les finances publiques

Ce mardi, TF1 Info publie un sondage réalisé par l’Ifop, sur les attentes des Français avant le grand rendez-vous donné par Emmanuel Macron ce soir. Si tous les regards sont tournés vers un potentiel référendum, les sondés s’intéressent en particulier à l’état des finances publiques, de l’insécurité en France, ou encore de la situation des services publics.

Le

SIPA_01192365_000063
6min

Politique

Nouvelle-Calédonie : un an après les émeutes, Manuel Valls attendu au Sénat pour faire un point sur l’avenir institutionnel

Un an après les émeutes en Nouvelle-Calédonie, l’avenir institutionnel de l’Archipel s’inscrit en pointillé après l’échec des négociations la semaine dernière entre indépendantistes et non-indépendantistes sous l’égide de Manuel Valls. Le ministre des Outre-mer rendra compte de la situation au Sénat mercredi 21 mai, auprès du « groupe de contact » mis en place par Gérard Larcher.

Le

Mahjoubi appelle les « gilets jaunes » à condamner les violences
4min

Politique

Emmanuel Macron sur TF1 : référendum ou consultation, quelle différence ?

Ce mardi, le président de la République pourrait annoncer un ou plusieurs référendums aux Français, sur les finances publiques, les retraites ou encore la fin de vie. Mais plusieurs observateurs politiques s’interrogent sur la forme que prendrait ce vote, celle d’un référendum, encadrée par la Constitution ou bien d’une consultation, un « questionnaire » sans réalité juridique.

Le