Maillard (LREM): « Ce que porte LFI, c’est la fin de la République »

Maillard (LREM): « Ce que porte LFI, c’est la fin de la République »

Le député (La République en marche) Sylvain Maillard a brocardé vendredi les "idées de dictature" de La France insoumise, dont le...
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Le député (La République en marche) Sylvain Maillard a brocardé vendredi les "idées de dictature" de La France insoumise, dont le programme aboutirait selon lui à "la fin de la République".

"Je crois que conceptuellement, ce que porte la France insoumise, c'est la fin de la République", a déclaré M. Maillard sur Public Sénat.

"Même s'ils nous proposent une VIe République, une république idéale, les idées qu'ils portent, c'est des idées de dictature comme on a pu en avoir tout au long du XXe siècle sous différentes formes, comme on en a une au Venezuela à l'heure actuelle", a insisté le député de Paris.

"Il y a toujours un rappel de cette idéologie communiste qui revient, à des exemples divers, tout au long du XXe et maintenant du XXIe siècle et ça finit toujours mal", a-t-il ajouté.

"Nous combattons plus fermement Jean-Luc Mélenchon et son mouvement parce que cette vision un peu idyllique d'une société comme il la souhaite, il faut toujours rappeler que ça finit toujours mal", a conclu M. Maillard.

Dans un communiqué, La France insoumise a dénoncé les "insultes" et les "propos violents et irresponsables" de "la majorité".

"Voici qu’un nouveau cap est franchi ce matin par le député Maillard de La République en marche qui affirme que La France Insoumise porterait +des idées de dictature+", poursuit le parti.

"Sans aucun soutien populaire, le gouvernement n’a donc trouvé que des insultes pour répondre à la forte opposition qui s’exprime dans le pays", conclut-il, invitant les Français "à se mobiliser en masse" lors de la manifestation contre la réforme du code du Travail qu'il organise samedi.

M. Maillard a par ailleurs dit souhaiter "à titre personnel" la réélection d'Angela Merkel en Allemagne. "Je ne sais pas si on a le droit de dire ses choix quand nous sommes parlementaires, mais moi j'affirme à titre personnel que c'est mon choix".

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