Politique
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences publiques, Sylvain Waserman, président d’Ademe a défendu le budget et l’existence de son agence, faisant écho aux critiques faites par plusieurs politiques de droite.
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Par Public Sénat
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Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière (FO), a prévenu lundi qu'"il y aura problème" si le président élu Emmanuel Macron persiste à vouloir légiférer par ordonnances cet été sur le droit du travail.
"S'il persiste dans l'idée de faire des ordonnances au mois de juillet, ça veut dire qu'il va balayer le dialogue social et la concertation: il y aura problème d'une manière ou d'une autre, donc on attend de voir", a prévenu M. Mailly sur France Info.
"Je ne vois pas quelle est l'organisation syndicale, quelle qu'elle soit aujourd'hui, sans parler du fond, qui peut accepter que ça passe à la schlague avec des ordonnances".
Comme les autres centrales nationales, FO ne participera cependant pas au rassemblement organisé par le collectif "Front social", ce lundi à 14H00 Place de la République à Paris.
"Chaque chose en son temps", a souligné M. Mailly. "Pour le moment, il est à peine élu, on va regarder ce que ça donne", et notamment "est-ce qu'il veut faire une loi El Khomri puissance XXL?".
Il faut voir si Emmanuel Macron "va rester rigide sur ce qu'il a dit sur le plan social pendant la campagne électorale", ou "est-ce qu'il élargit, a un peu de souplesse dans la réflexion, accepte de véritablement dialoguer".
Parmi les points d'inquiétude, le responsable syndical a cité la volonté de M. Macron de "remettre en cause à nouveau la hiérarchie des normes, c'est-à-dire les négociations au niveau des branches".
"Je le dis clairement: remettre en cause le niveau national de négociations, c'est pas républicain".
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