Les manifestations du 21 septembre, qui regroupaient à Paris marche pour le climat, gilets jaunes et opposants à la réforme des retraites, ont été à nouveau émaillées par des violences. Le ministère de l’Intérieur a décompté 189 interpellations et 1000 individus « à risques », malgré les nombreux dispositifs de police. Pour Brice Hortefeux, « il faut changer de doctrine » : « Aujourd’hui on est face à une forme d’émeute, plus de simples manifestations. Les interpellations fonctionnent bien, mais pas les mandats de dépôts, et les sanctions sont certainement insuffisantes. »
S’il n’y pas de solution miracle pour le député européen, il préconise une seule ligne de conduite pour le ministère de l’Intérieur : « La meilleure des préventions c'est la sanction. J'en étais convaincu à l'époque où j'étais ministre, je n'ai pas changé d'avis. » Brice Hortefeux dénonce ces tensions que se cristallisent et auxquelles il faut réagir, mais veut aussi que le gouvernement cherche à comprendre : « Il y a un vrai repli du pouvoir d’achat, les gens ont des préoccupations. On a raison d’être inquiet, même si l’expression de cette inquiétude n’est pas la meilleure. Le gouvernement nous dit que tout va bien alors qu'il y a la menace forte d'une récession mondiale. Ce sont des signaux très préoccupants » conclut-il.