Le 11 juin prochain se tiendra le premier tour des législatives. L’exécutif espère une majorité La République en marche pour gouverner. Pour sa part, François Baroin, chef de file LR pour les législatives, compte sur une majorité de la droite et du centre et aspire à une cohabitation dont il voudrait être le Premier ministre.
Hervé Mariton ne semble pas non plus exclure un remaniement post-législatives, qualifiant le gouvernement actuel de « provisoire ». Il espère évidemment une majorité LR, bien qu’il estime que c'est « manifestement difficile ». « J’en rêve mais ce n’est pas écrit d’avance », a-t-il ajouté. Pour l’instant, les sondages donnent favori le parti d’Emmanuel Macron. Mais le député-maire de la Drôme joue avec les mots, considérant que « pour que Macron soit et de droite et de gauche il faut qu’il y ait beaucoup de députés à droite. »
« Je suis pour la réforme du travail » a-t-il assuré avant d’émettre une réserve : « On ne veut pas de demi-mesures. La réforme du travail doit être ambitieuse. » Hervé Mariton a également tenu à faire part de son opposition au gouvernement sur certains sujets, à commencer par les thématiques sociétales. Il s’apprête à défendre une politique familiale et rappelle être « vigoureusement opposé à la GPA et la PMA ». Emmanuel Macron, s’il est opposé à la GPA, souhaite, lui, que « les enfants issus de la GPA nés à l’étranger voient leur filiation reconnue à l’état civil français ». Quant à la PMA, l’exécutif compte l’ouvrir aux femmes seules et aux couples de femmes. Une mesure qui devrait sans aucun doute braquer la droite.
Hervé Mariton a déjà un plan de bataille en tête : « Nous avons des proximités sur le plan économique assez larges, il faut les assumer et les encourager quitte à avoir effets de levier sur ce à quoi nous tenons absolument. »
Mariton : « Nous avons des proximités sur le plan économique assez larges, il faut les assumer et les encourager quitte à avoir effets de levier sur ce à que nous tenons absolument. »
En outre, le maire de Crest a annoncé vouloir lancer une pétition auprès des maires de France contre la suppression de la taxe d’habitation pour près de 80% des foyers.